Les Émirats arabes unis épargnent la Russie

Tandis que les occidentaux sanctionnent l'économie russe, les Émirats arabes unis souhaitent conserver de bonnes relations avec la Russie.

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Une délégation émiratie est en visite à Moscou. Les Émirats arabes unis et la Russie veulent maintenir, et si possible améliorer, la sécurité énergétique mondiale. Ainsi, les deux États poursuivent leur coopération alors que l’occident plaide pour une mise à l’écart de la Russie.

Cheikh Abdallah ben Zayed al Nahyan déclare:

« Il est important de maintenir la stabilité des marchés de l’énergie et de l’alimentation ».

Les Émirats arabes unis sont des défenseurs de longue date de la stabilité des marchés. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, grand producteur d’énergie, ne semble pas affecter sa stratégie. Au grand dam de l’Europe et des Américains qui souhaitent une augmentation des productions.

Lutte d’influence au sein de l’OPEP

Les sanctions visant la Russie contraignent ses clients habituels à trouver des substituts ce qui alimente la hausse des cours mondiaux de l’énergie. En conséquence, les États-Unis font pression sur des États producteurs de l’OPEP pour qu’ils utilisent leurs réservent afin de ralentir cette augmentation.

Jusqu’à présent, les États influents comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis refusent. Ils affirment vouloir privilégier les accords déjà validés par l’OPEP. De fait, cette décision est favorable à la Russie qui co-préside l’organisation. En effet, le Kremlin se sert de la situation énergétique comme d’une arme contre les États européens.

Conclusion

Les Émirats arabes unis font le choix de privilégier leur coopération avec la Russie sur ses liens avec les États-Unis. Elle est un acteur important dans la région tandis que les États-Unis se retirent du Moyen-Orient. Son avis peut être décisif, au sein de l’OPEP mais aussi sur des dossiers comme le nucléaire iranien.

Cela explique l’indulgence des Émirats, notamment lors du vote de sanction de l’ONU où ils se sont abstenus.

Le Kazakhstan envisage une décision rapide sur les actifs de Lukoil

Le Kazakhstan examine les parts détenues par Lukoil dans ses projets pétroliers locaux après l’annonce de la cession d’actifs internationaux du groupe russe, sous la pression de nouvelles sanctions américaines.

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La société publique mexicaine a réduit son extraction de brut de 6,7 % tout en augmentant son activité de raffinage de 4,8 %, et a limité ses pertes financières par rapport à l’année précédente.

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