Les prix du pétrole étaient en hausse mercredi avant la publication par l’EIA de l’état des stocks de brut aux États-Unis, tandis que celui du gaz européen soufflait au lendemain d’un pic historique.
Les cours du pétrole en légère hausse
Vers 10H40 GMT (11H40 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février avançait de 0,19% à 74,12 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois gagnait 0,37% à 71,38 dollars.
« Les perspectives de la demande de pétrole brut sont positives », juge Naeem Aslam, analyste d’Avatrade, « car les économies continuent de tourner à plein régime et se font à l’idée que de nouveaux variants sont susceptibles d’apparaître ».
Les investisseurs chercheront à vérifier ce sentiment optimiste en consultant plus tard dans la journée les données sur l’état des stocks de pétrole brut aux États-Unis de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Baisse des réserves commerciales américaines
L’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d’une baisse des réserves commerciales de brut de 3,67 millions de barils la semaine passée.
L’EIA, aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres mercredi 22 décembre 2021 à 15h30 GMT.
Le marché table aussi sur une baisse, de l’ordre de 2,5 millions de barils, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, après un repli de 4,6 millions la semaine précédente.
Le gaz européen en hausse de 89% depuis le 1er décembre 2021
Les investisseurs surveillaient également les prix au comptant du gaz, qui cédaient du terrain mercredi après un nouveau sommet historique la veille.
Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, perdait vers 10h40 GMT 2,36% à 176,00 euros le mégawattheure (MWh) mais restait en hausse de 28% depuis le début de la semaine et de 89% depuis le 1er décembre.
Le TTF néerlandais a touché mardi 187,785 euros, une première, dopé par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et ses clients.