Les cours du pétrole continuaient de grimper légèrement mercredi, après avoir été propulsés par les prévisions publiées la veille par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), et en attendant ses chiffres hebdomadaires sur les stocks aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole se maintiennent
Vers 10H30 GMT (11H30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait 0,11% à $83,81. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 0,26% à $81,43.
L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) publie mardi ses perspectives énergétiques à court terme, faisant atteindre au Brent et au WTI leur plus haut niveau depuis le 10 et le 16 novembre respectivement.
Hausse des prévisions de demande aux États-Unis
« Dans ce document, elle a révisé à la hausse ses prévisions de demande de pétrole aux États-Unis en 2022 et s’attend désormais à ce qu’elle augmente de 840.000 barils par jour », commente Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. « Les acteurs du marché pétrolier en ont tiré leurs propres conclusions et ont acheté des contrats à terme sur le pétrole en prévision d’une demande de pétrole toujours robuste », ajoute l’analyste.
L’EIA a relevé de près de 5 dollars (4,90) son estimation de prix moyen du Brent (74,95 dollars) et du WTI (71,32) pour 2022 par rapport à sa dernière publication, début décembre.
Le marché attend désormais le rapport hebdomadaire des stocks américains de brut et d’essence, publié par l’EIA.
Les analystes tablent sur une baisse de 1,85 million de barils, selon le consensus médian établi par l’agence Bloomberg. Il s’agirait de la septième baisse consécutive en autant de semaines.
L’API relève une légère baisse des stocks
La fédération professionnelle de l’American Petroleum Institute (API), qui publie ses données la veille mais dont les chiffres sont jugés moins précis, a également rapporté mardi une légère baisse des stocks de pétrole brut aux États-Unis.
Si l’EIA confirme cette baisse, « cela pourrait entraîner une nouvelle pression sur les prix et des problèmes d’approvisionnement potentiels, car l’inflation générale reste un sujet de préoccupation majeur », explique Walid Koudmani, analyste chez XTB. « D’un autre côté, une augmentation des stocks pourrait atténuer une partie de cette pression », poursuit-il.