L’éolien offshore en Nouvelle-Zélande bénéficiera de la collaboration d’un groupe de développeurs. Parmi eux, figurent, entre autres, les entreprises de BlueFloat Energy, Energy Estate et Elemental Group, Beach Energy New Zealand.
La coopération de ces différents groupes amène à une nouvelle étape le développement du secteur de l’éolien en mer en Nouvelle-Zélande.
La Nouvelle-Zélande avait déjà vu, plus tôt dans l’année, un partenariat se faire pour étudier le potentiel éolien offshore de la région de Taranaki.
Un nouvel esprit de collaboration
Les différents groupes ont recours à la technologie pour maximiser l’installation d’infrastructures éoliennes offshore. Par exemple, Beach a accepté d’installer la technologie LiDAR sur sa plateforme de Kupe, au large de South Taranaki. LiDAR est un système de détection et de télémétrie par ondes lumineuses Doppler.
Ce système permet ainsi de mesurer des données telles que la vitesse, la cohérence ou la direction des vents. Ces données sont essentielles à la planification des projets éoliens offshore. Beach a notamment accepté de partager les informations recueillies par LiDAR avec d’autres développeurs.
De ce fait, cela permet d’éviter la duplication de LiDAR (et donc d’engager des frais supplémentaires) et d’augmenter la collaboration dans le secteur de l’éolien en mer.
Carlos Martin, directeur général de BlueFloat Energy, déclare à propos de l’initiative de Beach:
« Cette initiative nous permettra d’évaluer les ressources éoliennes dans le sud de Taranaki et de réduire les incertitudes pour le développement futur de l’éolien offshore dans la région. »
Il ajoute:
« Il ouvre la porte à un nouvel esprit de collaboration où nous pouvons discuter du potentiel d’infrastructures partagées, de couloirs de transmission et de réseaux de transmission offshore. »
Un grand potentiel pour l’éolien offshore
Deux ans ont été nécessaires à l’étude de faisabilité de l’éolien en mer. Le consortium estime que le pays possède un grand potentiel pour cette source d’énergie. Les premières turbines devraient être installées d’ici la fin de la décennie, une fois toutes les démarches légales et administratives effectuées.
Simon Currie, cofondateur d’Energy Estate, déclare à propos du potentiel offshore néo-zélandais:
« La Nouvelle-Zélande dispose de ressources éoliennes offshores de classe mondiale et le potentiel de développement de l’industrie éolienne offshore est énorme. Après avoir rencontré le gouvernement, les entreprises, les mana whenua et l’industrie, je suis convaincu qu’il existe un besoin et un désir réels de développer l’industrie ici d’une manière qui profite à l’ensemble de la communauté. »
Le consortium a ainsi dévoilé le développement de quatre projets en Nouvelle-Zélande (Taranaki, Southland et Waikato).
Des répercussions positives pour la Nouvelle-Zélande
Le développement de l’éolien offshore offrira des avantages pour la Nouvelle-Zélande. À savoir, la fourniture d’une énergie propre aux entreprises et ménages, créer des emplois et aider le pays à respecter ses engagements climatiques.
Le développement de l’éolien offshore pourrait aider la région à atteindre 600% d’énergie renouvelable. L’éolien en mer compléterait les installations hydroélectriques, solaires, éoliennes terrestres et géothermiques.
Pour Justine Gilliland, c’est aussi une opportunité incroyable pour développer une nouvelle industrie à valeur ajoutée grâce à l’éolien offshore.