Une relance nécessaire pour la stabilité énergétique
L’Égypte, confrontée à des défis économiques majeurs, met en place une stratégie pour restaurer sa production de pétrole et de gaz aux niveaux observés avant la crise. Le Premier ministre Mostafa Madbouly a souligné l’importance de ce plan pour garantir la stabilité énergétique du pays. Cette initiative intervient dans un contexte où l’accumulation de dettes envers les entreprises internationales a freiné les opérations d’exploration et de production. Pour répondre à cette situation, le gouvernement a déjà amorcé un programme de remboursement des arriérés, visant à renforcer la confiance des investisseurs.
Le soutien des partenaires internationaux est essentiel pour relancer l’extraction de ressources fossiles, notamment dans des zones clés comme la Méditerranée et le golfe de Suez. Avec des accords récents représentant un investissement de 340 millions de dollars, le gouvernement égyptien cherche à intensifier l’extraction et à garantir l’approvisionnement en énergie. La réduction de la dépendance aux importations de combustibles fossiles, utilisée récemment pour compenser les coupures de courant, constitue également un objectif primordial de cette stratégie.
Investissements ciblés et gestion des ressources
La signature de nouveaux accords d’investissement démontre l’engagement du gouvernement égyptien à stimuler l’activité dans le secteur pétrolier et gazier. Le ministère du Pétrole a rapporté une production actuelle de 5,7 milliards de pieds cubes de gaz par jour, un chiffre que le gouvernement entend augmenter grâce à des investissements stratégiques. Ces initiatives visent non seulement à répondre à la demande intérieure croissante, mais aussi à renforcer la position de l’Égypte sur le marché mondial de l’énergie.
Les coupures d’électricité qui ont marqué l’été ont mis en évidence les faiblesses du système énergétique égyptien. En réponse, l’Égypte a dû se tourner vers des solutions coûteuses, comme l’importation de gaz naturel et de mazout. Le plan de relance inclut également des mesures pour moderniser les infrastructures et optimiser l’utilisation des ressources nationales, réduisant ainsi la nécessité de dépendre des importations énergétiques.