En Égypte, Siemens Energy et la société d’État Egyptian Electricity Holding Co. (EEHC) signent un protocole d’accord pour développer une industrie à base d’hydrogène avec un potentiel d’exportation, y compris une installation pilote d’électrolyseur de 100 à 200 MW, alors que le producteur de gaz nord-africain cherche à développer une industrie de l’énergie verte.
L’Égypte veut produire 43% de son électricité à partir d’énergies vertes
Les deux compagnies exploreront des projets d’hydrogène ayant un potentiel d’exportation. L’Égypte a des accords sur l’hydrogène avec Eni et DEME, avec pour but d’avoir 43% de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2035.
« Siemens Energy et EEHC vont promouvoir conjointement l’investissement, le transfert de technologie et la mise en œuvre de projets liés à la production d’hydrogène, basés sur les énergies renouvelables », annonce Siemens dans un communiqué le 25 août.
Les deux sociétés développeront l’installation d’un électrolyseur de 100 à 200 MW qui « aidera à stimuler le déploiement précoce de la technologie, à établir un paysage de partenaires, à établir et à tester un environnement réglementaire et une certification, à établir des relations de prise et à définir des concepts logistiques », ajoute le communiqué.
L’Égypte souhaite augmenter la demande intérieure d’électricité
En juillet 2021, Eni signe un accord avec EEHC et l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS) pour évaluer la faisabilité technique et commerciale de projets de production d’hydrogène dans le pays. Les deux sociétés vont explorer la production d’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables et d’hydrogène bleu par le stockage de CO2 dans des champs de gaz épuisés.
L’Égypte se tourne de plus en plus vers le gaz dans ses efforts de développement en amont et a des plans ambitieux pour augmenter la demande intérieure grâce à l’utilisation accrue du gaz dans la production d’électricité, le chauffage et le transport.
Le pays d’Afrique du Nord détient quelque 75 Tcf (2,1 Tcm) de réserves de gaz, la troisième plus grande en Afrique après le Nigeria et l’Algérie.