Dans le gouvernorat de Sohag, Scatec et Engie ont sécurisé des terrains pour le développement de projets éoliens totalisant 8 GW. Ces initiatives ont été formalisées lors d’une cérémonie en présence de Mohamed Shaker, le ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies Renouvelables, et de Hilde Klemetsdal, ambassadrice de Norvège en Égypte. L’Autorité égyptienne pour l’énergie nouvelle et renouvelable (NREA) a attribué les permis fonciers nécessaires à ces projets, soulignant l’importance de l’investissement privé dans la stratégie énergétique nationale.
Implications économiques et environnementales
Les projets représentent un investissement de 9 milliards de dollars et devraient réduire les émissions de CO2 de 17 millions de tonnes par an. Cette avancée est alignée sur l’objectif national de produire 42% de l’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. La réduction de la dépendance au gaz naturel est cruciale pour l’Égypte, surtout dans le contexte de la fluctuation des prix du marché international, exacerbée par la reprise post-Covid-19 et les récents conflits géopolitiques.
Préoccupations et réponses en matière de biodiversité
Alors que l’Égypte progresse dans sa transition énergétique, des inquiétudes subsistent concernant l’impact des nouveaux projets éoliens sur la biodiversité, notamment les oiseaux migrateurs. En réponse, des entités comme la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) conditionnent désormais leurs financements à la prise en compte de la biodiversité dans ces développements majeurs.
L’engagement de l’Égypte dans le développement éolien représente un pivot majeur vers les énergies renouvelables. Ces projets, en plus de stimuler l’économie, sont conçus pour aligner les pratiques industrielles avec les exigences environnementales, assurant ainsi un développement durable qui respecte la biodiversité locale.