Le nucléaire bénéficie d’un regain d’intérêt aux États-Unis, selon les derniers résultats du Climate Perspectives Survey mené auprès de 1 003 personnes à l’échelle nationale. L’étude révèle que 58 % des Américains soutiennent l’énergie nucléaire, un chiffre en hausse constante depuis 2018, où seulement 49 % y étaient favorables. Cette tendance reflète un changement progressif de perception dans un contexte de transformation du mix énergétique national.
Conversion des centrales à charbon en sites nucléaires
Une large majorité de la population – 73 % – se dit favorable à la reconversion des centrales à charbon désaffectées en installations nucléaires. Cette option reçoit un soutien transpartisan notable, atteignant 77 % chez les électeurs des deux principaux partis. L’adhésion est particulièrement forte chez les plus de 65 ans (78 %), mais aussi chez les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans, avec un taux d’approbation de 71 %.
Un appui motivé par la fiabilité énergétique
La fiabilité de l’approvisionnement est citée par 74 % des répondants comme la principale raison de leur soutien à l’énergie nucléaire. D’autres motifs incluent le renforcement de la compétitivité industrielle, la réduction de la pollution et l’autonomie énergétique. Ces arguments connaissent une progression depuis 2018, signe d’un appui plus large et plus stable au sein de l’opinion publique.
La recherche nucléaire fédère les opinions politiques
Le développement de technologies nucléaires de nouvelle génération est également perçu positivement, avec 58 % des Américains en faveur d’une hausse des investissements publics dans la recherche et le développement. Contrairement aux énergies fossiles, la question du nucléaire présente l’un des plus faibles écarts d’opinion entre électeurs républicains et démocrates.
Recul des inquiétudes liées au nucléaire
Les inquiétudes traditionnelles liées à la santé, la sécurité ou la gestion des déchets nucléaires tendent à diminuer, particulièrement parmi les électeurs indépendants et démocrates. Cette évolution indique une acceptabilité croissante du nucléaire dans le paysage énergétique américain, même si ces préoccupations demeurent présentes.
