Le Sénat Français Exige l’Arrêt Immédiat des Importations de GNL Russe

Le Sénat français recommande l'arrêt immédiat des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, visant à renforcer la souveraineté énergétique nationale.

Partager:

Sénat français exige arrêt GNL russe

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90€/mois sans engagement

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90€/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 €/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99€/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 €/mois à partir de la 2ᵉ année.

Le Sénat français, par le biais d’une commission d’enquête transpartisane, appelle à l’arrêt immédiat des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette mesure s’inscrit dans une volonté de réduire la dépendance énergétique de la France face à la Russie, accentuée par les récentes tensions géopolitiques. La commission, présidée par Roger Karoutchi (Les Républicains) et rapportée par Yannick Jadot (Écologistes), souligne la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique pour garantir la souveraineté énergétique du pays. Pour ce faire, le sénat avait notamment encouragé la relance du nucléaire en France.

Les Enjeux de la Dépendance au GNL Russe

La France, comme une grande partie de l’Europe, a intensifié ses importations de GNL russe depuis le début du conflit en Ukraine, cherchant à compenser la réduction des approvisionnements en gaz par pipeline. Cette situation a mis en lumière la vulnérabilité énergétique du continent face aux fluctuations géopolitiques. La commission sénatoriale insiste sur l’importance de mettre fin à cette dépendance en intégrant le GNL russe dans les produits énergétiques sous sanctions européennes. Selon le rapport, cette initiative ferait de la France un pionnier parmi les pays européens, montrant l’exemple par l’arrêt des importations de GNL russe. Néanmoins, à l’échelle du continent, les exportations de GNL russe vers le vieux continent auraient diminué de 10 % en 2023.

Conséquences Économiques et Politiques

L’arrêt des importations de GNL russe aurait des implications économiques et politiques significatives. D’une part, cela pourrait entraîner une hausse des coûts énergétiques à court terme en raison de la nécessité de trouver des sources alternatives. D’autre part, cette mesure renforcerait la position de la France en tant que leader dans la lutte contre la dépendance énergétique et le changement climatique. La commission sénatoriale estime que cette décision encouragerait également les autres pays européens à adopter des politiques similaires, contribuant ainsi à une plus grande sécurité énergétique collective.

Les Défis de la Mise en Œuvre

La mise en œuvre de l’arrêt des importations de GNL russe présente plusieurs défis. Premièrement, il est crucial de sécuriser des approvisionnements alternatifs pour éviter une pénurie énergétique. Deuxièmement, des investissements substantiels dans les infrastructures de réception et de stockage de GNL non russe seront nécessaires. Enfin, la coordination avec les autres États membres de l’Union européenne sera essentielle pour garantir une approche harmonisée et efficace. La commission recommande la collaboration avec les pays producteurs de GNL, notamment ceux du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord, pour diversifier les sources d’approvisionnement.

Perspectives d’Avenir

L’arrêt des importations de GNL russe s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la résilience énergétique de la France et de l’Europe. À long terme, cette politique pourrait stimuler les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies de stockage, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles. De plus, elle pourrait favoriser le développement de partenariats stratégiques avec des fournisseurs de GNL dans des régions politiquement stables.

Ottawa alloue 3 mn CAD pour soutenir les projets autochtones liés aux minéraux critiques

Le gouvernement fédéral lance un appel à projets doté de 3 mn CAD pour financer la participation autochtone aux infrastructures et projets énergétiques liés aux minéraux critiques.

L’Afrique vise la transformation locale pour peser dans l’économie énergétique mondiale

Des opportunités émergent pour les pays africains de passer de l’extraction à la fabrication industrielle dans les chaînes de valeur des technologies énergétiques, alors que les discussions du G20 de 2025 mettent en lumière ces enjeux.

La capacité mondiale en énergies renouvelables devrait doubler d’ici 2030, dominée par le solaire

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la capacité mondiale de production renouvelable pourrait plus que doubler d’ici 2030, portée par l’essor du solaire photovoltaïque malgré les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les politiques changeantes.
en_114071083540

L’Algérie engage 60 milliards $ pour renforcer sa stratégie énergétique d’ici 2029

L’Algérie prévoit d’allouer 60 milliards $ à ses projets énergétiques d’ici 2029, majoritairement orientés vers l’amont pétrolier et gazier, tout en développant la pétrochimie, les renouvelables et les ressources non conventionnelles.

Les exportations chinoises de technologies propres atteignent 20 milliards $ en août

La Chine a établi un record d’exportations de technologies propres en août, dopée par la hausse des ventes de véhicules électriques et de batteries, avec plus de la moitié de la croissance provenant des marchés hors OCDE.

Une frappe ukrainienne prive 5 400 foyers d’électricité dans la région de Belgorod

Une attaque nocturne sur le réseau électrique de Belgorod a coupé l’alimentation pour des milliers d’habitants, selon les autorités locales russes, malgré une reprise partielle des services dès le lendemain matin.
en_114061061540

L’Académie des sciences alerte sur les risques économiques liés à la géoingénierie solaire

L’Académie des sciences appelle à un accord international pour interdire la modification du rayonnement solaire, évoquant des risques majeurs pour la stabilité climatique et les économies mondiales.

Le shutdown fédéral menace les délais de permis et les projets énergétiques aux États-Unis

L’arrêt des services fédéraux américains perturbe l’ensemble de la chaîne décisionnelle pour les projets énergétiques et miniers, avec des risques accrus de retards administratifs et d’absence de données critiques.

Les agences de l’énergie aux États-Unis préparent le gel de leurs activités

Face à l’éventualité d’une fermeture du gouvernement fédéral, plusieurs agences américaines de l’énergie organisent la suspension de leurs services et la mise au chômage technique de milliers d’employés.
en_11403102047540

EMBER: le Chili pourrait économiser $15mn par an en réduisant ses pertes d’énergie renouvelable

Un rapport révèle l’impact économique des pertes d’énergies renouvelables au Chili, indiquant qu’une baisse de 1% des curtailments générerait $15mn d’économies annuelles.

Le Danemark augmente la sécurité énergétique après des survols de drones non identifiés

Face à une menace croissante sur ses infrastructures, le Danemark élève son niveau d'alerte énergétique, en réponse à une série de survols de drones non identifiés et au contexte géopolitique tendu.

France : Lecornu écarte un gel du solaire et de l’éolien

Le Premier ministre a rejeté les rumeurs évoquant un moratoire sur les renouvelables, alors que la publication de la prochaine feuille de route énergétique suscite des tensions dans le secteur.
en_1140280933540

Koweït ajoute 14 GW de capacité électrique d’ici 2031 pour éviter les pénuries

Le Koweït prévoit de développer 14,05 GW de nouvelles capacités électriques d’ici 2031 afin de répondre à la demande croissante et limiter les coupures planifiées, accentuées par les températures extrêmes et les retards de maintenance.

Ignite Power rejoint le programme Pro Energia+ de 270 millions $ en Mozambique

Le partenariat avec le programme Pro Energia+ financé par la Banque mondiale vise à étendre l’accès à l’électricité au Mozambique en ciblant les communautés rurales à travers un mécanisme de financement basé sur les résultats.

Bruxelles impose un nouveau système de redevances pour le contrôle des marchés énergétiques

La Commission européenne renforce le financement d'ACER via une nouvelle grille tarifaire appliquée aux entités déclarantes, visant à soutenir une surveillance accrue des transactions sur les marchés de gros de l’énergie.
en_1140250948540

EDF face à 460 milliards € d’investissements, la Cour des comptes alerte l’État

La Cour des comptes appelle à clarifier le financement d’EDF, confronté à un programme d’investissement de 460 milliards EUR d’ici 2040, alors que l’entreprise publique doit lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

Washington restitue $13bn de fonds non engagés alloués à la transition énergétique

Le Département de l’Énergie des États-Unis va restituer plus de $13bn de fonds non dépensés, initialement alloués à des initiatives climatiques, conformément à la nouvelle politique budgétaire de l'administration Trump.

Trump menace l’AIE de retrait si sa ligne anti-pétrole n’est pas révisée

Sous pression de Washington, l’Agence internationale de l’énergie réintroduit un scénario pro-fossile dans son rapport, marquant un tournant dans ses orientations face à la montée des tensions avec l’administration Trump.
en_1140240940540

La demande électrique en Asie du Sud-Est pousse à l’intégration massive du solaire et de l’éolien

L’Asie du Sud-Est, confrontée à une croissance rapide de sa consommation électrique, pourrait exploiter jusqu’à 20 térawatts de potentiel solaire et éolien pour renforcer sa sécurité énergétique.

France : Emmanuelle Wargon prend la tête du Conseil des régulateurs de l’ACER

La Présidente de la Commission de régulation de l’énergie a été élue à la présidence du Conseil des régulateurs de l’Agence de coopération des régulateurs de l’énergie pour un mandat de deux ans et demi.