Le secteur minier est en pleine mutation. L’Arabie Saoudite, le Nigeria et le Kirghizstan sont en quête d’investisseurs.
Le secteur minier saoudien est « sous exploré »
En Arabie Saoudite, les minéraux sont « sous-explorés » déclare le vice-ministre des affaires minières. Le royaume possède pourtant de grandes réserves de cuivre, d’uranium, de fer et d’autres. Pour preuve, le pays vient d’accorder plus de 130 licences d’exploration et huit d’exploitation.
« Nous avons maintenant lancé une stratégie minière avec plus de 37 initiatives. », « Nous voulons réduire nos importations de minéraux de 65%. », déclare le vice-ministre.
En outre, le royaume organisera un sommet sur les minéraux du futur à Riyad du 11 au 13 janvier 2022 pour discuter des opportunités d’investissement.
Nouvelles découvertes au Nigeria
De son côté, le Nigeria ambitionne de multiplier par dix sa production minière en seulement cinq ans. D’autant que 17 nouveaux gisements viennent d’être découverts.
Pour l’heure, les autorités prévoient d’investir plus de $500 millions. Cela devrait permettre de débloquer plus de $1 milliard en investissements et financements tiers.
Par ailleurs, comme en Arabie Saoudite, le pays prévoit de mettre en œuvre un programme de vente aux enchères de gisements dans un avenir proche.
Le Kirghizstan veut s’ouvrir aux capitaux occidentaux
Le Kirghizstan est à la recherche d’investisseurs pour divers projets de cuivre, d’or, de vanadium, et autres. Les réserves du pays, notamment en cuivre, sont considérables. Si les investisseurs chinois sont déjà présents, le pays souhaiterait s’ouvrir aux investisseurs occidentaux.
Pour ces trois pays, les objectifs sont communs. Premièrement, sortir de la dépendance à l’économie du pétrole. Deuxièmement, assurer l’approvisionnement en métaux rares. À l’heure de la transition énergétique, la demande en cuivre, cobalt, lithium et terres rares augmente rapidement.