Au Rwanda, Eni lance un nouveau centre de rechercher dans le cadre de sa stratégie de décarbonation des pays africains.
De multiples partenariats
Au Rwanda, Eni signe quatre accords avec le gouvernement pour développer des initiatives conjointes innovantes. Celles-ci couvrent l’agriculture, la protection des écosystèmes forestiers et la technologie. Le secteur de la santé est également couvert.
Le premier accord signé concerne l’agriculture. L’Agence nationale de recherche et de développement industriel lancera le premier « laboratoire à ciel ouvert » du continent africain. Le projet utilisera des techniques d’agriculture de précision pour produire des semences pour les cultures oléagineuses au Rwanda.
Eni avaient déjà entrepris des initiatives similaires dans d’autres pays africains. L’entreprise cultive ainsi des matières premières durables sur des terres dégradées et abandonnées. De plus, l’entreprise assure une analyse des sols à l’aide de drones.
Un second accord vise à protéger les forêts et à générer des crédits carbone avec l’aide de la Start-up technologique Rainforest Connection. À nouveau les drones seront utilisés pour détecter des menaces comme l’exploitation forestière illégale ou la chasse d’espèces protégées. Cet usage de l’intelligence artificielle permettra de préserver la biodiversité du parc national des volcans où des gorilles des montagnes sont présents.
Un soutien politique
La Fondation Eni collabore également avec le ministère de la santé (MoH) et celui des finances et de la planification économique (MINECOFIN) pour renforcer les services de santé maternelle et infantile. Ainsi, la société construira des maternités et formera le personnel de santé dans quatre districts du pays: Gisagara, Musanze, Nyagatare et Rulindo. Le projet vise une population de 1,5 million de personnes et s’adressera à la gestion des urgences obstétricale en priorité.
Enfin une coopération entre Eni et le ministère des TIC et de l’innovation permettra de soutenir tous les accords cités précédemment. Le Rwanda et Eni s’appliqueront à partager conjointement ces technologies tout en incluant les jeunes entreprises du pays. Les acteurs du secteur agricole, technologique, environnemental et de santé ont d’ailleurs accueilli ces accords de manière très enthousiaste.
« Sept mois seulement après le protocole d’accord avec les institutions rwandaises, nous lançons les activités dans les secteurs d’intérêt commun. Nous travaillerons ensemble pour développer des projets concrets pour la décarbonisation du pays, en tirant parti d’un environnement commercial idéal pour élaborer des solutions innovantes et des activités agroalimentaires générant une forte valeur ajoutée ».
À ce jour, le secteur technologique et agricole emploie plus de 60% de la main-d’œuvre et contribue à 25 % du PIB rwandais. Le pays est notamment très engagé dans la transition énergétique. L’ensemble de ses raisons poussait Eni à signer un accord avec le Rwanda en avril 2022.