Le Royaume-Uni veut renforcer sa Sécurité Énergétique

La Royaume-Uni a récemment présenté des plans pour développer le secteur énergétique et renforcer son indépendance énergétique.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le ministre britannique des affaires, Kwasi Kwarteng, s’est exprimé jeudi. Il a déclaré que la nouvelle stratégie énergétique du gouvernement devrait contribuer à réduire les factures d’énergies des consommateurs. Cette stratégie se base principalement sur trois axes, que nous allons détailler.

Premier axe de la stratégie du Royaume-Uni : l’énergie nucléaire

Les prix de l’énergie ont atteint des sommets cette année, en partie à cause de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le Royaume-Uni a donc fixé des objectifs pour augmenter la production d’énergie éolienne, nucléaire et solaire.

Concernant le nucléaire, le Royaume-Uni s’est fixé des objectifs ambitieux. Le gouvernement britannique souhaite ainsi que 25 % de la demande d’électricité en 2050 soit satisfaite par une capacité de production nucléaire. Pour ce faire, le pays prévoit le développement de huit grands réacteurs d’ici à la fin de la décennie. Le ministre des affaires s’est exprimé à ce sujet :

« Un nouvel organisme gouvernemental, Great British Nuclear, sera mis en place immédiatement pour faire avancer de nouveaux projets, soutenus par un financement substantiel, et nous lancerons ce mois-ci le Future Nuclear Enabling Fund, doté de 157 millions de dollars ».

De plus la Grande-Bretagne a promis jusqu’à 2,2 milliards de livres pour soutenir les projets nucléaires. Le but est de porter la capacité nucléaire du pays à 24 GW d’ici 2050, contre seulement 9 GW aujourd’hui.

Toutes les centrales nucléaires britanniques existantes, à l’exception d’une seule, devraient fermer d’ici à 2030. Hinkley Point C, la première nouvelle centrale depuis plus de 20 ans, doit être mise en service en 2026.

Deuxième axe : l’énergie éolienne en mer

La deuxième partie du plan énergétique du Royaume Uni se concentrera sur la production d’énergie éolienne offshore. De cette manière, le gouvernement a ajouté 10GW à ses objectifs de 40GW pour 2030. La composante éolienne flottante passerait donc à 50 GW.

Ainsi, le gouvernement s’est exprimé au sujet du développement de l’objectif de 50 GW :

« Il sera étayé par de nouvelles réformes de la planification visant à réduire les délais d’approbation des nouveaux parcs éoliens en mer de quatre ans à un an et par une rationalisation générale qui réduira radicalement le temps nécessaire aux nouveaux projets pour atteindre les phases de construction tout en améliorant l’environnement ».

L’énergie éolienne en mer constitue donc l’un des axes principaux de la stratégie britannique. Toutefois, l’énergie éolienne terrestre semble quant à elle beaucoup plus délaissée. Elle ne bénéficie que d’un encouragement modeste. Le gouvernement a tout de même déclaré qu’il mènerait tout de même des négociations allant dans le sens du développement de cette source d’énergie.

Troisième et dernier axe : l’énergie solaire

Outre les énergies nucléaires et éoliennes, le Royaume-Uni mise aussi beaucoup sur le solaire. En effet, ils prévoient d’accroître très largement leurs capacités de production solaire. Des objectifs à moyen terme ont été fixés en faveur du développement de cette énergie propre.

Selon le gouvernement britannique, la capacité solaire du pays est actuellement de 14 GW. Elle pourrait être multipliée par cinq d’ici à 2035. Le projet vise principalement les toits des habitations et des entreprises pour développer son parc solaire.

Selon Boris Johnson, premier ministre du Royaume-Uni, l’ensemble de ces mesures permettra au pays d’affirmer sa volonté d’indépendance énergétique :

« Cela réduira notre dépendance à l’égard de sources d’énergie exposées à la volatilité des prix internationaux que nous ne pouvons pas contrôler, afin que nous puissions bénéficier d’une plus grande autosuffisance énergétique et de factures moins élevées ».

Ainsi, le nouveau nucléaire et la maximisation de la production d’énergie renouvelables pourraient être essentiels au développement du Royaume-Uni. En effet, la montée des prix de l’électricité doit à tout prix être endiguée. Elle a entraîné une augmentation de 54 % des factures des consommateurs britanniques en avril. Pour cette raison, les entreprises affirment qu’elles ne peuvent pas être compétitives lorsque les prix sont aussi élevés.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.
en_114099991237540

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Le Brésil lance une feuille de route pour réduire sa dépendance au pétrole

Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.

L’Allemagne en retard sur la directive RED III, une application rétroactive probable

Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.
en_114088881238540

L’Italie attribue 8,6GW de capacités renouvelables lors de son appel d’offres Fer-X

L’Italie a alloué 82 % des capacités solaires et éoliennes proposées dans le cadre de son appel d’offres Fer-X, totalisant 8,6GW, avec des prix de rachat compétitifs et une forte concentration des projets dans le sud du pays.

Paris missionne Jean-Bernard Lévy pour revoir les subventions aux renouvelables

Face à l’alourdissement des dépenses publiques, le gouvernement français mandate deux experts pour réévaluer le dispositif de soutien aux énergies renouvelables électriques et au stockage, avec des propositions attendues sous trois mois.

L’armée polonaise s’engage à sécuriser le réseau électrique face à la menace des drones

L'opérateur national PSE s'associe aux forces armées pour protéger les postes de transformation, alors que les infrastructures critiques sont ciblées par des actes de sabotage attribués à des ingérences extérieures.
en_1140331255540

La Norvège lance une commission pour planifier l’après-pétrole

Le gouvernement norvégien met en place une commission chargée d’anticiper le déclin des hydrocarbures et d’évaluer les options économiques pour le pays dans les prochaines décennies.

Le Kazakhstan lance des appels d’offres pour 3 GW de capacités renouvelables d’ici 2026

Le Kazakhstan prévoit d’allouer 3 GW de projets éoliens et solaires d’ici fin 2026 par appels d’offres, avec un premier lot d’1 GW en 2025, dans un contexte de modernisation de son système électrique.

Les pannes électriques aux États-Unis atteignent un record de 11 heures par client en 2024

Les ouragans Beryl, Helene et Milton ont représenté 80 % des coupures d’électricité enregistrées en 2024, un pic inédit en dix ans selon les données fédérales.
en_11402222221233540

France : la CRE lance un dispositif transitoire pour encadrer les fournisseurs

La Commission de régulation de l’énergie introduit un contrôle prudentiel temporaire sur les fournisseurs de gaz et d’électricité, via un « guichet à blanc » ouvert dès décembre, en attendant la transposition des règles européennes.

Carney et Smith débloquent un pipeline vers l’Asie et modifient la loi sur les tankers

L’accord Carney–Smith lance un nouvel oléoduc vers l’Asie, supprime les plafonds d’émissions pétrogazières et amorce une réforme de la loi interdisant les tankers sur la côte nord du Pacifique.

Les actifs renouvelables post-CfD exposent les investisseurs à un risque de marché accru

La sortie progressive des contrats CfD transforme des actifs stables en infrastructures exposées à une volatilité accrue, remettant en cause les rendements attendus et les modèles de financement traditionnels du secteur renouvelable.
en_114028281129540

Le Canada réforme sa loi sur l’efficacité énergétique pour adapter sa politique aux marchés numériques

Le gouvernement canadien introduit une révision législative majeure de la Loi sur l’efficacité énergétique afin de soutenir sa stratégie nationale et s’aligner sur les réalités du commerce numérique.

Québec maintient seul un prix carbone à la pompe malgré la fin de la taxe fédérale

Québec devient l’unique province canadienne où le prix du carbone continue de s’appliquer directement aux carburants, dans un contexte où Ottawa a supprimé la taxe carbone grand public depuis avril 2025.

L’Inde investit $872mn pour produire localement ses aimants aux terres rares

New Delhi lance un plan d’incitations de 72,8 Md INR pour créer une capacité nationale de 6 000 tonnes d’aimants permanents, face aux restrictions croissantes imposées par la Chine sur les exportations de composants critiques.
en_114027271133540

Les contrats long terme redessinent le risque électrique sur 30 ans face à la volatilité

L’essor des CfD, PPA et mécanismes de capacité traduit un basculement structurel : les marchés ne couvrent plus les besoins de financement à 10–30 ans, alors que les prix spot ont bondi de 400 % en Europe depuis 2019.

Berlin prévoit l’acquisition de 25,1 % de TenneT Allemagne début 2026

L’Allemagne prévoit de finaliser l’achat de 25,1 % de la filiale allemande de TenneT pour 5,8 milliards €, afin de renforcer son contrôle sur les infrastructures critiques du réseau électrique national.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.