Le Royaume-Uni s’impose en leader climatique à la COP29 avec des objectifs ambitieux

Lors de la COP29 à Bakou, le Royaume-Uni a dévoilé un plan ambitieux pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 81 % d'ici 2035, affirmant son rôle moteur dans la diplomatie climatique mondiale.

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Avant même de prendre la parole à la COP29 à Bakou, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un engagement phare : réduire d’au moins 81 % les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 1990. Ce nouvel objectif, salué par plusieurs organisations non gouvernementales, s’inscrit dans une volonté affirmée de replacer le pays au centre de la lutte contre le réchauffement climatique.

Le Royaume-Uni a également profité de ce sommet pour appeler les autres nations à intensifier leurs efforts. Keir Starmer, présent sur place contrairement à certains dirigeants du G20, a souligné l’importance d’une coopération internationale renforcée. « Un problème mondial nécessite un partenariat mondial », a-t-il insisté.

Un changement de cap après une période d’inertie

Depuis son arrivée au pouvoir en juillet, le gouvernement travailliste a opéré un virage stratégique, mettant le climat au centre de sa diplomatie. Cette posture tranche avec celle du précédent gouvernement conservateur, critiqué pour son manque d’engagement, notamment lors de la COP28 à Dubaï. L’administration actuelle a déjà levé les restrictions sur l’éolien terrestre, accéléré le développement de projets éoliens offshore et annoncé la fin des nouvelles licences d’exploration en mer du Nord.

Un des points culminants de cette nouvelle orientation est la création d’une entreprise publique dotée de 8,3 milliards de livres (9,9 milliards d’euros) pour garantir une électricité totalement décarbonée d’ici 2030.

Un contexte international incertain

La déclaration britannique intervient dans un climat d’incertitude concernant les engagements climatiques mondiaux. Le retour possible de Donald Trump à la présidence américaine pourrait fragiliser l’accord de Paris de 2015, déjà menacé par des défaillances dans la mise en œuvre des objectifs. Keir Starmer a toutefois évité de critiquer ouvertement d’autres nations, préférant réaffirmer la volonté du Royaume-Uni de montrer la voie.

« La course est lancée pour les emplois du futur dans l’énergie propre. Nous voulons garder une longueur d’avance », a-t-il déclaré, réaffirmant son ambition de maintenir le pays en position de leader mondial sur le climat.

Réactions mitigées et attentes accrues

Les nouveaux engagements du Royaume-Uni ont été globalement bien accueillis. Greenpeace a qualifié les objectifs de « relativement ambitieux », tout en exhortant le gouvernement à accompagner ces annonces d’actions concrètes. Le Climate Group a salué un « signal fort » mais a souligné l’importance de clarifier le plan de mise en œuvre.

La Commission sur le changement climatique (CCC), un organisme indépendant, a également encouragé des actions rapides pour respecter les objectifs fixés. Elle a toutefois rappelé que le Royaume-Uni doit déjà rattraper son retard sur sa précédente promesse de réduire ses émissions de 68 % d’ici 2030.

Avec la fermeture de sa dernière centrale à charbon en septembre, une première pour un pays du G7, le Royaume-Uni semble avoir repris son rôle de pionnier, mais les défis restent nombreux. La COP29 pourrait marquer un tournant si les ambitions britanniques trouvent un écho à l’échelle mondiale.

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