Le Royaume-Uni a annoncé la levée des sanctions à l’égard de 24 entités syriennes, parmi lesquelles figure la Banque centrale de Syrie. Ces mesures concernaient des restrictions économiques qui empêchaient les entités de réaliser des transactions internationales, comme le gel de leurs avoirs. La levée de ces sanctions permet à ces organisations de reprendre leurs activités, notamment dans les secteurs bancaire et pétrolier.
Assouplissement des sanctions sur plusieurs secteurs clés
Les entités retirées de la liste des sanctions britanniques comprennent des entreprises opérant dans divers secteurs, dont l’aérien et l’énergie. La compagnie aérienne Syrian Air ainsi que plusieurs entreprises publiques et privées liées à l’industrie pétrolière figurent parmi les entités concernées. Ces organisations sont basées principalement en Syrie, mais également au Liban et aux Émirats arabes unis.
Ce changement fait suite à une déclaration du gouvernement britannique en février dernier, dans laquelle il annonçait son intention d’assouplir les sanctions imposées sous le régime de Bachar al-Assad. Le Royaume-Uni a indiqué que l’objectif était de soutenir la reconstruction économique du pays, tout en restant attentif à l’évolution de la situation politique.
Une dynamique de levée des restrictions soutenue par l’UE
La levée des sanctions par Londres s’inscrit dans un contexte plus large d’assouplissement des restrictions à l’échelle européenne. La semaine précédente, l’Union européenne avait également suspendu certaines sanctions imposées à la Syrie, en particulier dans les secteurs bancaires, de l’énergie et des transports. Ces mesures s’ajoutent aux demandes des autorités syriennes, qui appellent depuis plusieurs mois à la levée totale des sanctions afin de relancer l’économie du pays.
Depuis la chute du régime d’Assad en décembre dernier, les autorités syriennes espèrent que l’allègement des restrictions ouvrira de nouvelles perspectives pour la reconstruction du pays, après quatorze ans de guerre civile dévastatrice. Les mesures prises par le Royaume-Uni et l’Union européenne pourraient contribuer à attirer de nouveaux investissements et faciliter les échanges internationaux avec la Syrie.