Le Royaume-Uni et la Norvège signent un partenariat énergétique stratégique

Londres et Oslo annoncent un futur partenariat industriel axé sur les énergies renouvelables et le captage de carbone, visant à sécuriser leurs intérêts énergétiques et économiques.

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Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a rencontré son homologue norvégien, Jonas Gahr Støre, ce lundi en Norvège pour annoncer un partenariat énergétique stratégique. Cet accord, qui sera officiellement signé au printemps 2025, mettra l’accent sur les énergies renouvelables et le captage de carbone. L’objectif est de renforcer les investissements bilatéraux et de consolider la sécurité énergétique des deux nations.

Selon le communiqué officiel, ce partenariat permettra au Royaume-Uni d’exploiter de nouvelles opportunités dans le domaine de l’énergie propre, avec des impacts attendus sur l’emploi et les infrastructures. Cependant, les détails précis du contenu de cet accord n’ont pas encore été dévoilés.

Une stratégie énergétique à double objectif

Londres s’est engagé dans une feuille de route ambitieuse pour atteindre une production d’électricité totalement décarbonée d’ici 2030. Dans cette optique, le gouvernement britannique prévoit de réduire de 81 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 1990, et de parvenir à la neutralité carbone en 2050. Ces engagements s’accompagnent d’investissements publics et privés, notamment un plan de 22 milliards de livres sterling (26,2 milliards d’euros) sur 25 ans destiné à développer des hubs de captage et de stockage de carbone dans deux anciennes régions industrielles du nord de l’Angleterre.

Pour la Norvège, ce partenariat est une extension naturelle de son rôle de fournisseur énergétique clé du Royaume-Uni, tout en consolidant ses positions dans des technologies comme le captage de carbone, secteur où ses entreprises sont déjà actives.

Des relations bilatérales déjà solides

Les relations énergétiques entre le Royaume-Uni et la Norvège reposent sur des fondations établies. La Norvège est le principal fournisseur de gaz naturel du Royaume-Uni, et ses entreprises jouent un rôle central sur le marché britannique. Equinor, en partenariat avec BP, est impliqué dans plusieurs projets de captage de carbone au Royaume-Uni. La société norvégienne Vårgrønn est également engagée dans le développement de fermes éoliennes flottantes en Écosse.

Cette coopération énergétique ne se limite pas aux énergies renouvelables. Début décembre, Shell et Equinor ont annoncé la création d’une entité commune pour fusionner leurs actifs pétroliers et gaziers au Royaume-Uni. Ce projet illustre la volonté des deux pays de maintenir une stratégie duale alliant ressources traditionnelles et énergies alternatives.

Une sécurité énergétique au cœur des préoccupations

Pour Londres, ce partenariat avec Oslo s’inscrit dans une logique de sécurisation de ses approvisionnements énergétiques, dans un contexte de volatilité des prix et de tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine. Selon Keir Starmer, cette coopération vise à protéger le Royaume-Uni contre les fluctuations des marchés internationaux et les pressions exercées par des acteurs tels que la Russie.

Les ambitions norvégiennes, pour leur part, se concentrent sur le développement de technologies énergétiques exportables et la consolidation de leurs positions sur le marché européen.

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