Le Royaume-Uni cesse de défendre les licences pétrolières en mer du Nord

Le Royaume-Uni abandonne la défense des permis pétroliers de Rosebank et Jackdaw en mer du Nord, tout en maintenant les autorisations existantes. Cette décision reflète un changement stratégique sur fond de transition énergétique.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le gouvernement britannique annonce sa décision de ne plus défendre en justice les permis de développement pour les champs pétroliers de Rosebank et Jackdaw en mer du Nord. Ces champs, parmi les plus importants encore inexploités du pays, sont sous le coup de recours juridiques initiés par Greenpeace et Uplift, qui critiquent les impacts climatiques de leur exploitation. Toutefois, Londres maintient les autorisations accordées par le précédent gouvernement conservateur, respectant ainsi l’engagement de ne pas révoquer les licences en cours.
Ce changement de posture intervient après la récente décision de la Cour Suprême britannique sur le projet de forage de Horse Hill, jugé non conforme aux obligations de prise en compte des émissions de carbone. Le gouvernement semble adopter une approche prudente, équilibrant les intérêts économiques du secteur pétrolier avec les exigences de conformité réglementaire et environnementale.

Impact sur les opérateurs en mer du Nord

Les entreprises impliquées dans ces projets, telles qu’Equinor et Shell, se retrouvent désormais seules à défendre leurs positions devant la justice. Ce retrait de soutien gouvernemental n’annule pas les licences, mais modifie le cadre dans lequel ces acteurs évoluent. Le secteur pétrolier, déjà confronté à des régulations de plus en plus strictes, voit ici une réaffirmation de la complexité des défis juridiques et environnementaux à venir.
Les opérateurs doivent désormais renforcer leur argumentation en matière de conformité aux normes en vigueur, tout en continuant à démontrer la rentabilité de leurs investissements. Dans ce contexte, la gestion des risques liés aux évolutions réglementaires devient primordiale pour maintenir des stratégies opérationnelles viables. La décision britannique souligne l’importance d’une flexibilité accrue face à un cadre juridique en mouvement.

Une politique énergétique en pleine mutation

La décision de ne plus défendre les licences existantes reflète une nouvelle direction pour le gouvernement travailliste. Le maintien de la production pétrolière et gazière en mer du Nord est perçu comme un levier pour assurer la sécurité énergétique nationale à moyen terme. Néanmoins, le gouvernement continue de se concentrer sur le développement des énergies renouvelables, sans pour autant ignorer le rôle du secteur pétrolier et gazier dans cette période de transition.
L’absence de nouvelles licences d’exploration, conjuguée à la non-révocation des permis actuels, montre une volonté de minimiser les perturbations économiques tout en s’alignant progressivement sur les engagements climatiques internationaux. Cette approche hybride vise à stabiliser l’environnement d’investissement tout en se préparant à un avenir énergétique dominé par des sources moins carbonées.

Conséquences pour la régulation future

Cette évolution dans la politique énergétique britannique pourrait inciter d’autres juridictions à reconsidérer leur propre cadre réglementaire. Les précédents juridiques établis par les tribunaux britanniques, notamment celui de la Cour Suprême sur l’obligation d’inclure les émissions indirectes dans les évaluations d’impact, pourraient influencer la législation énergétique au-delà du Royaume-Uni.
Les entreprises opérant dans des environnements hautement régulés doivent désormais intégrer ces facteurs dans leur planification stratégique. Ce climat d’incertitude réglementaire pourrait également stimuler des investissements dans des technologies moins controversées ou dans des initiatives de réduction des émissions à long terme.

France : Sylvain Waserman défend l’Ademe face aux critiques sur son efficacité et sa légitimité

Sous pression politique, l’Ademe est visée par des propositions de suppression. Son président rappelle le rôle de l’agence et justifie la gestion des 3,4 milliards d’euros opérés en 2024.

La croissance solaire et éolienne absorbe toute la hausse mondiale de la demande

La production solaire et éolienne a dépassé l’augmentation de la demande mondiale d’électricité sur les trois premiers trimestres de 2025, entraînant une stagnation de la production fossile selon les dernières données disponibles.

La Malaisie accélère sa fiscalité carbone pour sécuriser sa compétitivité industrielle

Le gouvernement malaisien prévoit l’introduction d’une taxe carbone et renforce ses partenariats régionaux afin de stabiliser son industrie face aux régulations internationales émergentes.
en_1140131153540

E.ON alerte sur l’incertitude entourant la réforme allemande des revenus des réseaux

E.ON met en garde contre le nouveau cadre réglementaire allemand qui pourrait freiner la rentabilité des investissements dans les réseaux électriques à partir de 2029.

Panne géante en République dominicaine : 85 % du réseau toujours hors service

Un black-out majeur a paralysé l’approvisionnement électrique en République dominicaine, affectant les transports, le tourisme et les infrastructures dans tout le pays. Les autorités affirment que la reprise se fait progressivement malgré un impact étendu.

Le Vietnam renforce sa politique énergétique pour accélérer sa transition bas-carbone

Le Vietnam consolide son cadre réglementaire et financier pour décarboner son économie, structurer un marché carbone national et attirer des investissements étrangers dans sa stratégie énergétique à long terme.
en_1140121127540

La BERD injecte $40mn dans Infinity Power pour accélérer son expansion en Afrique

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement renforce son engagement dans les renouvelables en Afrique, en soutenant l’expansion solaire et éolienne d’Infinity Power au-delà de l’Égypte.

Gavin Newsom tente de repositionner la Californie comme acteur autonome face au repli américain

Le gouverneur Gavin Newsom s’est rendu au sommet COP30 à Belém pour défendre la Californie comme partenaire stratégique, en s’écartant de la ligne fédérale et en misant sur le poids économique de son État.

Pékin ouvre les grands projets énergétiques aux capitaux privés pour relancer l’investissement

Les autorités chinoises autorisent une participation accrue des entreprises privées dans les projets énergétiques stratégiques, notamment le nucléaire, l’hydroélectricité et les réseaux de transmission, afin de redynamiser un investissement intérieur en perte de vitesse.
en_1140111151540

L’Afrique du Sud réforme ses règles pour accélérer les projets de transmission électrique

Un nouveau cadre réglementaire entre en vigueur pour structurer la planification, la passation de marchés et la gestion des infrastructures de transport d’électricité, visant à accroître la fiabilité du réseau et attirer les investissements privés.

L’Union africaine appelle à débloquer les financements d’adaptation avant la COP30

À la veille de la COP30, l’Union africaine dénonce le retard des flux financiers d’adaptation et rappelle la responsabilité historique des pays industrialisés dans l’équilibre climatique mondial.

L’efficacité énergétique mondiale ralentit à 1,8 % en 2025, loin de l’objectif de la COP28

La progression de l’efficacité énergétique mondiale reste en deçà des engagements pris à Dubaï, freinée par la demande industrielle et des politiques publiques insuffisamment adaptées aux innovations technologiques.
en_1140991150540

Les capacités renouvelables mondiales atteindront 793 GW en 2025 malgré des ambitions politiques insuffisantes

Les ajouts mondiaux en solaire et éolien atteindront un nouveau record en 2025, mais l’absence d’objectifs nationaux ambitieux crée une incertitude sur l’atteinte du triplement prévu d’ici 2030.

Séoul sous pression industrielle face à des objectifs climatiques jugés irréalistes

Les raffineurs sud-coréens alertent sur des objectifs de réduction d’émissions jugés excessifs, alors que le gouvernement envisage des coupes allant jusqu’à 60% par rapport aux niveaux de 2018.

Lula défend le financement de la transition énergétique par les revenus du pétrole

Avant la COP30 à Belém, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva assume un positionnement controversé en proposant de financer la transition énergétique avec les bénéfices de l’exploitation pétrolière au large de l’Amazonie.
en_1140991152540

La Chine pourrait atteindre son pic d’émissions de CO2 autour de 2028, selon des experts

Un groupe international de chercheurs anticipe désormais un pic des émissions chinoises d’ici 2028, malgré des signaux récents de ralentissement, renforçant l’incertitude sur le rythme de transition énergétique du pays.

La flambée des tarifs d’électricité en Syrie accentue la crise sociale et économique

La fin des subventions et la hausse spectaculaire des prix de l’électricité en Syrie aggravent la précarité et provoquent un mécontentement croissant, dans un pays en reconstruction après plus d’une décennie de guerre.

Le réchauffement climatique mondial se dirige vers 2,5°C malgré les engagements

Les trajectoires actuelles d’émissions placent la planète sur une courbe de réchauffement de 2,3°C à 2,5°C, selon les derniers calculs des Nations unies, à quelques jours de l’ouverture de la COP30 à Belem.
en_114041145540-2

L’Australie offrira trois heures d’électricité gratuite par jour dès 2026

Le gouvernement australien prévoit d’introduire une offre d’électricité gratuite via le solaire dans plusieurs régions dès juillet 2026, afin d’optimiser la gestion du réseau électrique pendant les pics de production.

L’Inde réforme son marché de l’énergie renouvelable pour assurer l’intégration et la fiabilité

L’Inde met en œuvre de nouvelles réformes pour intégrer efficacement les énergies renouvelables dans le réseau national, avec un focus sur les projets de stockage et l’amélioration des contrats.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.