Le Royaume-Uni approuve un nombre record de 131 projets d’énergies renouvelables

Le Royaume-Uni confirme sa volonté de devenir un leader en énergies renouvelables avec l'approbation de 131 nouveaux projets couvrant éolien offshore, terrestre et solaire, visant à renforcer la sécurité énergétique et réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Partager:

Construction d'une éolienne sur le site offshore de Hornsea 1

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le Royaume-Uni continue de pousser sa stratégie de diversification énergétique en approuvant un nombre sans précédent de 131 projets d’énergies renouvelables à la suite d’un appel d’offres national. Ces projets englobent plusieurs technologies, avec une prépondérance pour l’éolien terrestre, l’éolien offshore et l’énergie solaire. L’ensemble de ces initiatives vise à réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles et à augmenter sa sécurité énergétique dans le cadre d’une transition vers des sources d’énergie plus propres. À terme, ces projets devraient générer environ 10 GW de nouvelle capacité énergétique, suffisamment pour alimenter environ 11 millions de foyers britanniques.
Ce volume de nouvelles capacités, bien qu’inférieur aux 11 GW annoncés en 2022, marque néanmoins une étape importante pour le gouvernement britannique, qui considère ces ajouts comme essentiels pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050. L’objectif est de maintenir une croissance constante des capacités renouvelables tout en soutenant l’innovation et en facilitant l’intégration des nouvelles technologies sur le marché.

Reprise de l’éolien offshore avec des ajustements stratégiques

L’éolien offshore, élément central de la stratégie énergétique du Royaume-Uni, connaît une dynamique renouvelée après une année 2023 sans nouvelles approbations en raison de tarifs d’exercice jugés insuffisants par les investisseurs. Pour remédier à cette situation, le gouvernement britannique a revu sa politique en augmentant de 50 % le budget alloué aux appels d’offres. Cette décision a favorisé l’approbation de neuf projets d’envergure dans l’éolien en mer, dont les projets Hornsea 3 et Hornsea 4 au large du Yorkshire, destinés à devenir les plus grands parcs éoliens d’Europe.
Cependant, des analystes tels que Greenpeace soulignent que, malgré l’attribution de 5 GW de nouvelles capacités offshore, ces projets ne suffiront pas à atteindre les objectifs annuels ambitieux fixés par le gouvernement pour l’éolien en mer. Les analystes insistent sur l’importance de maintenir un niveau soutenu d’investissements et de développement pour garantir une transition énergétique efficace et continue.

Assouplissement des restrictions pour accélérer le développement de l’éolien terrestre

Afin de stimuler davantage la croissance des énergies renouvelables, le gouvernement britannique a également levé certaines restrictions freinant le développement de projets éoliens terrestres en Angleterre. Ces contraintes, souvent liées à des objections locales, limitaient le déploiement de l’éolien sur terre. L’assouplissement de ces restrictions vise à faciliter les initiatives locales, permettant ainsi un accroissement plus rapide des capacités renouvelables terrestres. Cette politique, soutenue par le gouvernement dirigé par Keir Starmer, entend répondre à la demande croissante d’électricité verte tout en stimulant les économies locales.
Parallèlement, le Royaume-Uni investit dans de nouvelles solutions pour diversifier encore davantage son mix énergétique. Une nouvelle société publique, Great British Energy, est lancée avec un financement initial de 8,3 milliards de livres sterling sur cinq ans. Son rôle est de soutenir le développement de technologies émergentes, telles que les éoliennes flottantes et l’énergie marémotrice, tout en consolidant le positionnement du pays comme un acteur clé du secteur énergétique global.

Objectifs à long terme et enjeux de régulation

L’ambition du Royaume-Uni de devenir un leader mondial dans les énergies renouvelables est évidente, mais elle s’accompagne de défis structurels. Un cadre réglementaire cohérent et des incitations financières adaptées sont nécessaires pour attirer les investissements privés et garantir un développement harmonieux des infrastructures renouvelables. La coordination entre les autorités nationales et locales, ainsi que la gestion des conflits potentiels entre les besoins énergétiques et les préoccupations environnementales, sont également cruciales pour assurer un déploiement réussi.
Des experts du secteur suggèrent que la coopération internationale pourrait jouer un rôle clé dans le partage des meilleures pratiques et le développement de nouvelles technologies. Le Royaume-Uni, avec son expertise dans l’éolien offshore et les énergies marines, est bien placé pour contribuer à des partenariats internationaux qui pourraient accélérer la transition énergétique globale.

Un cadre d’investissement pour stimuler l’innovation

L’approbation de 131 nouveaux projets souligne la volonté du Royaume-Uni de renforcer ses capacités de production d’énergies renouvelables tout en stimulant l’innovation technologique. En se dotant d’outils comme Great British Energy et en assouplissant les règles pour l’éolien terrestre, le gouvernement cherche à encourager la participation des acteurs privés et à réduire les coûts à long terme des nouvelles technologies. Cette stratégie vise également à sécuriser l’approvisionnement énergétique du pays tout en réduisant son empreinte carbone.
Les politiques publiques, combinées à des investissements privés robustes et à des avancées technologiques, jouent un rôle essentiel dans le positionnement du Royaume-Uni comme un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale. Alors que le pays cherche à atteindre ses objectifs climatiques nationaux, il se prépare également à contribuer à façonner le futur paysage énergétique international.

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Le Brésil lance une feuille de route pour réduire sa dépendance au pétrole

Le gouvernement brésilien a reçu l'ordre de définir sous deux mois un plan de réduction progressive des combustibles fossiles, appuyé par un fonds national de transition énergétique alimenté par les recettes pétrolières.
en_114088881233540-2

L’Allemagne en retard sur la directive RED III, une application rétroactive probable

Le gouvernement allemand pourrait manquer l’échéance de janvier 2026 pour transposer la directive RED III, provoquant des incertitudes sur les obligations de biocarburants et perturbant les marchés.

L’Italie attribue 8,6GW de capacités renouvelables lors de son appel d’offres Fer-X

L’Italie a alloué 82 % des capacités solaires et éoliennes proposées dans le cadre de son appel d’offres Fer-X, totalisant 8,6GW, avec des prix de rachat compétitifs et une forte concentration des projets dans le sud du pays.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.