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Le projet Port Arthur LNG Phase 2 obtient l’autorisation d’exportation vers des pays hors accords de libre-échange

Sempra Infrastructure a obtenu une autorisation des autorités américaines pour exporter 13,5 Mtpa de gaz naturel liquéfié vers des pays sans accord de libre-échange, franchissant une étape clé pour le développement de la phase 2 du terminal Port Arthur LNG.

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Sempra Infrastructure, filiale du groupe américain Sempra, a annoncé avoir reçu une autorisation d’exportation du Département de l’Énergie des États-Unis (DOE) pour son projet Port Arthur LNG Phase 2. Cette autorisation permettrait l’exportation de jusqu’à 13,5 millions de tonnes par an (Mtpa) de gaz naturel liquéfié (GNL) vers des pays ne disposant pas d’accord de libre-échange avec les États-Unis.

L’obtention de ce permis réglementaire intervient après la finalisation de la dernière étude d’intérêt public menée par le DOE. Il s’agit du premier permis de ce type accordé depuis la révision des critères d’évaluation du DOE. Cette autorisation constitue un jalon réglementaire important dans l’évolution du projet situé dans le Texas. La phase 2 du terminal viendrait s’ajouter à la phase 1 déjà en construction, augmentant la capacité totale de liquéfaction du site à environ 26 Mtpa.

Capacité doublée pour le site texan

Le projet Port Arthur LNG Phase 2 prévoit la construction de deux trains de liquéfaction supplémentaires. Ceux-ci viendraient s’ajouter aux deux trains en cours de construction dans la phase 1, dont la mise en service commerciale est prévue en 2027 pour le premier train et en 2028 pour le second. Le terminal comprend également deux réservoirs de stockage et les infrastructures de support associées.

La Commission fédérale de régulation de l’énergie (Federal Energy Regulatory Commission, FERC) avait déjà délivré son approbation réglementaire au projet en septembre 2023. La phase 2 est actuellement en phase de développement actif et fait l’objet d’efforts de commercialisation. Selon Sempra Infrastructure, le projet pourrait renforcer le positionnement des États-Unis sur le marché mondial du GNL.

Accords commerciaux et construction confiée à Bechtel

En juin 2024, Sempra Infrastructure a signé un protocole d’accord non contraignant avec une filiale d’Aramco. Celui-ci envisage à la fois un contrat d’achat à long terme de GNL et une prise de participation au capital dans le projet Phase 2. Un mois plus tard, l’entreprise a attribué un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction à prix fixe à Bechtel, groupe d’ingénierie basé aux États-Unis.

La concrétisation du projet reste conditionnée à plusieurs éléments, notamment la conclusion des accords commerciaux définitifs, la sécurisation de tous les permis nécessaires, la mobilisation des financements et l’adoption d’une décision finale d’investissement. La société précise que d’éventuelles phases supplémentaires sont également à l’étude, sans calendrier communiqué.

« Le projet peut contribuer à renforcer la position des États-Unis sur les marchés énergétiques mondiaux et soutenir les objectifs commerciaux du pays », a déclaré Justin Bird, directeur général de Sempra Infrastructure, dans un communiqué publié le 29 mai.

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