Le Projet Nucléaire JEK2 de Slovénie Estimé entre 9,5 et 15,4 Milliards d’Euros

Le projet nucléaire JEK2 en Slovénie pourrait coûter entre 9,5 et 15,4 milliards d'euros selon une analyse indépendante. Le Premier ministre prévoit un référendum en 2024 avant toute décision finale prévue pour 2028.

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Le projet JEK2, destiné à développer une nouvelle capacité nucléaire en Slovénie, a récemment fait l’objet d’une révision financière. Cette analyse indépendante, réalisée par Ernst & Young, estime le coût total entre 9,5 et 15,4 milliards d’euros, selon la taille des réacteurs envisagés.

Une Analyse Détaillée des Coûts

GEN energija, l’entreprise responsable du projet, a confirmé que les coûts estimés sont en accord avec les normes de l’industrie et les recherches récentes. Cependant, les experts ont insisté sur l’importance de renforcer l’analyse des risques lors des prochaines phases décisionnelles.

La fourchette des coûts varie selon la taille des réacteurs envisagés. Un réacteur de 1000 MW coûterait environ 9,5 milliards d’euros, tandis qu’une unité plus grande, de 1650 MW, pourrait atteindre jusqu’à 15,4 milliards d’euros. Ces chiffres n’incluent pas les frais de financement, mais ils donnent une indication claire des investissements nécessaires pour mener à bien le projet.

Un Projet Stratégiquement Important pour la Slovénie

Le projet JEK2 s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer l’indépendance énergétique de la Slovénie. Actuellement, la centrale nucléaire de Krško, qui produit 696 MW, fournit environ un tiers de l’électricité du pays. Le développement de la nouvelle unité permettrait non seulement de stabiliser le réseau électrique national, mais aussi de réduire les importations d’électricité et d’éventuellement exporter de l’énergie.

Prochaines Étapes : Le Référendum National

Le Premier ministre slovène, Robert Golob, a annoncé qu’un référendum serait organisé avant la fin de l’année 2024 pour consulter la population sur ce projet. La décision finale d’investissement est attendue pour 2028, avec une construction qui pourrait débuter dès 2032, selon le calendrier actuel.

Le projet pourrait jouer un rôle clé dans la réalisation des objectifs climatiques du pays tout en assurant une stabilité énergétique à long terme, une nécessité cruciale pour la transition énergétique.

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