Le projet Gaia, une coentreprise entre Copenhagen Infrastructure Partners (CIP) et l’opérateur municipal Vestforbrænding, a été officiellement pré-qualifié pour le Fonds danois de captage et de stockage du carbone, selon une annonce conjointe faite le 16 mai. Cette étape marque une avancée significative pour le projet de captage à grande échelle de CO₂ prévu sur le site de valorisation énergétique des déchets de Vestforbrænding.
L’Agence danoise de l’énergie (DEA) a sélectionné 10 entreprises sur les 16 candidatures soumises pour cette phase de pré-qualification. Le projet Gaia prévoit de capter jusqu’à 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an, consolidant son statut de projet parmi les plus avancés dans le secteur du captage de carbone au Danemark.
Un projet financé par le fonds de transition énergétique de CIP
Copenhagen Infrastructure Partners a investi dans Gaia via son Energy Transition Fund, qui soutient des technologies de nouvelle génération destinées à la décarbonation des secteurs difficiles à verdir. Le partenariat avec Vestforbrænding s’appuie sur une stratégie municipale de réduction des émissions, avec un objectif de neutralité carbone fixé à 2030 par l’opérateur public.
« Ce jalon est le fruit de plusieurs années de préparation. Il reflète la volonté de notre conseil d’administration de transformer nos installations en un site neutre en CO₂ », a déclaré Steen Neuchs Vedel, directeur de Vestforbrænding. Le projet bénéficie déjà d’une autorisation environnementale accordée en janvier par l’Agence danoise de protection de l’environnement.
Prochaine échéance en août pour l’offre indicative
La prochaine étape pour Gaia consiste à soumettre une offre indicative à l’Agence danoise de l’énergie d’ici août. Dennis Sanou, directeur du projet Gaia, a indiqué que les efforts de l’équipe étaient désormais concentrés sur la préparation de ce dossier. « Cette étape valide le travail accompli et mobilise l’ensemble des ressources pour la suite du processus », a-t-il précisé.
Le projet Gaia illustre la capacité des partenariats public-privé à structurer des infrastructures de captage à l’échelle industrielle. La sélection du projet parmi les dix finalistes renforce sa position dans la course au financement public, un levier essentiel pour concrétiser les ambitions techniques et économiques portées par les acteurs impliqués.