Un projet de texte élaboré lors du sommet sur le climat de la COP26 a exhorté mercredi les pays à revoir leurs objectifs de réduction des émissions d’ici à 2022, soit trois ans plus tôt que prévu, après que des données ont montré que les plans actuels étaient loin de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
La COP26 appelle les nations à « revoir et renforcer » leurs engagements
Après dix jours de discussions techniques entre les délégués de près de 200 nations à Glasgow sur la manière dont le monde peut mettre en œuvre les objectifs de température de l’accord de Paris, le texte appelle les nations à « revoir et renforcer » leurs plans de décarbonisation d’ici à l’année prochaine.
Le projet, qui évoluera au fur et à mesure que les ministres travailleront à la conclusion du sommet, indique que la limitation du réchauffement à 1,5 °C « exige une action significative et efficace de toutes les parties au cours de cette décennie critique ».
« Réductions rapides, profondes et durables des émissions »
Des « réductions rapides, profondes et durables des émissions mondiales de gaz à effet de serre » sont nécessaires pour éviter les pires conséquences du réchauffement, qui a déjà provoqué des inondations, des sécheresses et des tempêtes plus violentes dans le monde entier.
La Grande-Bretagne, pays hôte de la conférence, a présenté la COP26 comme une occasion de « maintenir l’objectif de 1,5 °C » après un retard de an dû à la Covid-19.
Cependant, les derniers plans de décarbonisation des pays sont susceptibles de voir la planète se réchauffer de 2,7 °C au cours du siècle, selon une évaluation des engagements des Nations Unies.