Les prix du pétrole se sont établis en hausse, rebondissant dans des échanges volatils. Le marché évaluait les plans de la Chine pour soutenir son économie. Les analystes craignent un possible verrouillage de Pekin à cause du coronavirus.
Un rebond des prix du pétrole temporaire
Les contrats à terme sur le Brent ont gagné 2,67 $, soit 2,6 %, à 104,99 $ le baril. Ceux de West Texas Intermediate ont gagné 3,16 $, soit 3,2 %, à 101,70 $. Toutefois, les échanges ont été agités et particulièrement volatiles. Le Brent ayant touché son plus bas niveau de la séance à 101,08 dollars et le WTI à 97,06 dollars le baril. Le marché est sous la pression des inquiétudes concernant la demande en Chine, premier importateur mondial de pétrole brut.
Lundi, les deux indices de référence avaient enregistré une baisse d’environ 4 %. Les contrats à terme NYMEX sur le diesel à très faible teneur en soufre ont augmenté de 9,2 % pour s’établir à 4,47 $ le gallon. C’est un record de clôture, après que la Pologne a déclaré que la Russie avait prévenu que l’approvisionnement en gaz serait interrompu mercredi.
Les analystes scrutent la Chine
La banque centrale de Chine a déclaré qu’elle allait intensifier le soutien prudent de sa politique monétaire à l’économie. Toute mesure de relance stimulerait la demande de pétrole. Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group, a déclaré :
« Les traders de pétrole mettent les craintes de verrouillage de Pékin dans le rétroviseur et se concentrent plutôt sur plus de stimulus venant de Chine ».
La capitale chinoise, Pékin, a étendu ses tests de masse COVID-19 à une grande partie de la ville de près de 22 millions d’habitants. La population se préparerait à un éventuel confinement.
De plus, l’Union européenne a continué d’envisager des options pour réduire les importations de pétrole russe. Toutefois, aucune proposition concrète n’a été faite. L’Allemagne notamment a déclaré qu’elle espérait remplacer toutes les livraisons de pétrole en provenance de Russie dans les jours à venir.