Le prix du pétrole est en hausse d’après la publication du rapport mensuel de l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA), qui a alerté sur les possibles pénuries de diesel en Europe. Les investisseurs continuent de surveiller de près le risque d’escalade au Moyen-Orient. Vers 10h45 GMT (12h45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a augmenté de 1,10% à 86,76 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, a augmenté de 0,89% à 84,23 dollars.
Alerte de l’IEA sur les Pénuries de Diesel en Europe
L’IEA a mis en garde contre les possibles pénuries de diesel en Europe cet hiver en raison de contraintes d’approvisionnement, notamment l’embargo de l’EU sur le pétrole brut russe en vigueur depuis 10 mois. Cette alerte a contribué à la reprise des prix du pétrole.
Le rapport mensuel de l’IEA a également indiqué que le conflit en cours entre le Hamas et Israël n’a pas eu d’impact direct sur les flux pétroliers depuis son début samedi. La perspective d’un risque sur les flux d’approvisionnement en pétrole reste actuellement limitée.
Rassurance Concernant l’Iran
Selon Tamas Varga, analyste chez PVM Energy, l’absence de perturbations de l’approvisionnement s’explique par le fait que l’Iran n’a pas été explicitement impliqué dans le conflit actuel. L’ayatollah Ali Khamenei, plus haute autorité d’Iran, a nié toute implication de son pays dans l’attaque massive, tout en réaffirmant le soutien iranien à la Palestine. Le président américain Joe Biden a quant à lui appelé à la prudence pour éviter que la guerre ne s’étende.
Attente des Données sur les Stocks Américains
Les investisseurs attendent également la publication de l’état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 6 octobre. Les données de l’American Petroleum Institute (API) ont suggéré que les stocks de brut avaient augmenté d’environ 12,9 millions de barils la semaine dernière, tandis que les réserves d’essence avaient augmenté de 3,6 millions de barils. Cependant, les données de l’API sont réputées moins fiables que celles de l’IEA.
Les analystes prévoient une baisse de 1,4 million de barils des réserves commerciales de brut et d’un million de barils d’essence, selon un consensus compilé par Bloomberg.