Le pétrole s’envole après une baisse de production surprise de pays de l’Opep+

Les prix du pétrole ont augmenté après que huit pays de l'OPEP+ ont annoncé une réduction volontaire de plus d'un million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année, ce qui signifie une réduction réelle de l'offre et un resserrement du marché. Les prix du Brent et du WTI ont enregistré leurs plus fortes hausses depuis un an.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Les prix du pétrole grimpaient de plus belle lundi, après une réunion technique de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+), au lendemain de l’annonce de plusieurs membres d’une importante coupe de leur production de brut.

Vers 12H15 GMT (14H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 6,38% à 84,99 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, gagnait 6,29% à 80,43 dollars. Des deux côtés de l’Atlantique, les prix sont partis pour signer leurs plus fortes hausses quotidiennes depuis les envolées des premières semaines de l’invasion russe de l’Ukraine un an plus tôt.

L’Opep+ a pris note lundi des ajustements volontaires de la production de plusieurs grands pays exportateurs de pétrole, annoncés dimanche, à la suite d’une réunion par visioconférence du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) du groupe. L’alliance a observé qu’il s’agit « d’une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier », a-t-elle indiqué dans un communiqué. Ces réductions signalent que « le groupe est prêt à défendre un prix plancher bien supérieur à 80 dollars le baril et à donner la priorité aux revenus », affirme Jorge Leon, de Rystad Energy.

Huit pays -l’Irak, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Koweït, le Kazakhstan et le Gabon- ont décidé de réduire de plus d’un million de barils par jour leur production dès mai, et ce, jusqu’à la fin de l’année. Ryad va amputer sa production de 500.000 bpj, l’Irak de 211.000 bpj, les Emirats de 144.000 bpj, le Koweït de 128.000 bpj, le Kazakhstan de 78.000 bpj, l’Algérie de 48.000 bpj, Oman de 40.000 bpj et le Gabon de 8.000 bpj, a précisé l’Opep+ dans son communiqué.

La Russie a quant à elle indiqué dimanche qu’elle prolongerait jusqu’à la fin de l’année sa réduction de production de pétrole brut de 500.000 barils déjà annoncée. « Avec la fin de la crise bancaire et le retour de la confiance sur les marchés, le prix du baril montrait déjà des signes de reprise, et l’annonce (de certains pays membres de l’Opep+) a renforcé cette dynamique, ramenant les prix du pétrole à leur niveau d’avant la crise bancaire », explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

La récente crise bancaire avait en effet lourdement pesé sur les prix du pétrole et des matières premières, les investisseurs préférant s’éloigner des actifs à risque, plus volatils, en période d’incertitudes. Mi-mars, les deux références du brut étaient tombées à leurs plus bas niveaux depuis plus d’un an. D’autant que « la plupart des réductions seront effectuées par des pays qui produisent au niveau ou au-dessus des quotas » imposés par l’Opep+, ce qui implique « des réductions réelles de l’offre » et un resserrement du marché, expliquent les analystes de DNB.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.
en_11402092034540

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.

Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.
en_11401092040540

Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.

L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.
en_1140250839540

Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.

Russie et Inde renforcent leurs échanges énergétiques malgré la pression américaine

La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.
en_1140210827540

Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

Des infrastructures énergétiques azerbaïdjanaises visées en Ukraine remettent en question la sécurité des flux gaziers entre Baku et Kyiv, alors qu’un nouvel accord de livraison vient à peine d’être signé.

L’Iran coupe 1,4 GW à l’Irak, Bagdad accélère les interconnexions régionales

La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.

La Chine rejette la menace européenne de rétablir les sanctions contre l’Iran

Pékin s’oppose à l’éventuel retour des sanctions du trio européen contre l’Iran, alors que l’échéance de l’accord sur le nucléaire approche et que les tensions diplomatiques s’intensifient autour de Téhéran.
en_1140170829540

Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.

Irak et Syrie relancent le pipeline Kirkuk-Baniyas pour contourner les routes traditionnelles

Bagdad et Damas intensifient leurs discussions pour réactiver l'oléoduc de 850 km fermé depuis 2003, offrant une alternative méditerranéenne face aux tensions régionales et aux blocages d'exportation.
en_1140130832540

L’Arménie et l’Azerbaïdjan signent l’accord du corridor TRIPP sous l’égide américaine

Les deux pays mettent fin à 37 ans de conflit avec un corridor de 43 kilomètres sous contrôle américain pour 99 ans. L'infrastructure acheminera 50 millions de tonnes de marchandises annuellement d'ici 2030.

L’AIEA dépêche un émissaire à Téhéran pour négocier un nouveau cadre nucléaire

Un haut responsable de l'agence onusienne entame lundi des discussions techniques avec l'Iran, première rencontre depuis les frappes de juin sur les sites nucléaires iraniens.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.