Au Pérou, les entreprises qui exploitent le gaz naturel sont dans le collimateur du gouvernement de Guido Bellido.
Au Pérou, taxes ou nationalisation
Le Pérou via son Premier Ministre Péruvien, Guido Bellido, déclare aux acteurs du secteur gazier soit de payer plus de taxes soit d’être soumis à une nationalisation.
Sur Twitter, le premier ministre s’explique :
« Nous appelons la société d’exploitation et d’échange du gaz de Camisea de renégocier la redistribution des profits en faveur de l’État. (…) Autrement, nous opterons pour la récupération ou la nationalisation de notre terrain ».
Cela fait suite à la volonté du gouvernement de s’engager davantage dans l’industrie primaire telle que le gaz naturel et l’énergie hydroélectrique.
Une importante production
Le Pérou possède une importante production de gaz naturel. Cette exploitation est gérée par le consortium Camisea, menée par l’entreprise argentine Pluspetrol avec des parts partagées aux entreprises sud-coréenne SK Group, l’américaine Hunt Oil et l’espagnole Repsol. Le gaz naturel extrait de Camisea est liquéfié par un autre consortium : Peru LNG, qui comprend le hollandais Shell, le japonais Marubeni, SK Group et Hunt Oil.
Avec l’arrivée au pouvoir inattendue de Pedro Castillo comme Président, le gouvernement péruvien s’est fixé comme objectif la création de compagnies nationales. De plus, la politique gouvernementale est très focus sur les questions minières et les niveaux de taxations