Cette décision a vu le jour lorsque Exxon Mobil et ses partenaires, Hess Corp et CNOOC Ltd ont explorer les côtes Guyanaises en 2015.
Ils ont trouvés l’équivalent en pétrole de plus de 10 milliards de barils. Mesurant 26 800 kilomètres carré, cette zone située dans le bloc de Stabroek, a été la 13ème plus grosse du consortium.
La production débutera en 2025 et aura pour but de pomper jusqu’à 250 000 barils de pétrole par jour. La compagnie a également communiqué son plan de développement. Il nécessite jusqu’à trois navires forant 67 puits pour faciliter l’extraction des ressources.
Plus tôt cette année, Exxon Mobil a mis en service un nouveau navire de production, de stockage et de déchargement. Cela apportera la capacité de production du groupe à plus de 340 000 barils par jour.
Le rôle de l’APE
L’APE privilégie toujours l’environnement. Elle a donc imposé des conditions à Exxon Mobil et au consortium pour mettre leur projet à exécution :
- Tout d’abord, elle interdit l’évacuation de gaz naturel lors de l’exploitation.
- Elle oblige aussi Exxon Mobil à garder un dispositif sous-marin qui pourrait sceller ces puits en cas d’accident.
- Elle oblige les membres du consortium à prendre une assurance pour couvrir tout dommage environnemental. Ce qui fournit ainsi une garantie et indemnise la Guyane en cas de manquements à ses obligations.
« Le développement de Yellowtail démontre une fois de plus le partenariat réussi entre Exxon Mobil et la Guyane. Il contribue à fournir au monde une autre source d’énergie fiable pour répondre à la demande future et assurer une transition énergétique sécurisée », a déclaré Liam Mallon, le président d’Exxon Mobil.