Le Nigeria vise 10 milliards USD pour dynamiser son secteur gazier offshore

Le Nigeria cherche à attirer entre 5 et 10 milliards USD d'investissements pour développer son secteur gazier en eaux profondes, soutenu par une réforme réglementaire visant à rendre le secteur plus attractif pour les investisseurs étrangers.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le Nigeria ambitionne de renforcer son secteur gazier en eaux profondes en attirant des investissements compris entre 5 et 10 milliards de dollars américains. Malgré des ressources considérables, ce domaine reste encore largement sous-exploité. Cette initiative s’inscrit dans un cadre de réforme réglementaire visant à améliorer l’attractivité du secteur pétrolier et gazier pour les investisseurs étrangers.

Le gouvernement nigérian a mis en place un nouveau cadre juridique incluant des incitations fiscales et des exonérations de TVA sur le gaz naturel comprimé (CNG), le gaz de pétrole liquéfié (LPG), le diesel, ainsi que des crédits d’impôt pour encourager les investissements en offshore. Ce programme, annoncé par la conseillère spéciale du président pour l’Énergie, Olu Verheijen, vise à débloquer des financements immédiats et à établir des bases solides pour les projets gaziers d’ici 2029, en ciblant les développements en eaux profondes et les sites onshore moins exploités​(Nairametrics).

Contexte et Objectifs de la Nouvelle Politique

Les investissements dans le secteur énergétique nigérian ont stagné en raison d’un manque de cohérence dans les politiques et d’un cadre fiscal contraignant. De plus, la concurrence d’autres pays plus attractifs a contribué à cette stagnation. Entre 2013 et 2023, les compagnies pétrolières internationales ont délocalisé environ 82 milliards USD d’investissements vers d’autres juridictions. Toutefois, avec la nouvelle réforme, le Nigeria espère récupérer une partie de ce flux de capitaux, estimé à 90 milliards USD pour les projets offshore à venir​(Nairametrics).

Les mesures spécifiques incluent désormais des allégements fiscaux pour les nouveaux projets gaziers en eaux peu profondes et sur terre, avec un objectif de démarrage de la production avant 2029. Selon les acteurs du secteur, une meilleure coordination entre le gouvernement et les investisseurs a amélioré la perception de l’environnement réglementaire au Nigeria. Le président de la section commerciale des producteurs de pétrole, Osagie Okunbor, a salué ces réformes, soulignant que la cohérence des politiques actuelles est inédite​(Business Post Nigeria).

Défis et Opportunités du Secteur

Malgré les réformes, le secteur pétrolier et gazier nigérian fait face à plusieurs défis. La volatilité des prix du pétrole et les tensions géopolitiques peuvent influencer la stabilité des investissements. Cependant, les opportunités demeurent significatives grâce aux vastes réserves de gaz naturel du pays et à la demande croissante en énergie sur le marché international.

Le Nigeria cherche également à diversifier ses sources de revenus énergétiques pour réduire sa dépendance au pétrole brut. En augmentant sa production de gaz, le pays vise à sécuriser ses approvisionnements énergétiques internes et à renforcer sa position sur le marché mondial. Cette stratégie s’aligne avec les efforts de modernisation entrepris par d’autres géants énergétiques africains, cherchant à compenser les pertes causées par la transition énergétique mondiale et la fluctuation des cours des matières premières​(Businessday NG).

Mesures Spécifiques et Réaction du Secteur

Les nouvelles incitations fiscales comprennent des réductions d’impôts pour les entreprises investissant dans le gaz naturel comprimé (CNG) et le gaz de pétrole liquéfié (LPG), ainsi que des exonérations de TVA sur le diesel. Ces mesures visent à rendre les projets offshore plus viables économiquement et à attirer davantage d’investisseurs internationaux.

Les réactions du secteur ont été globalement positives. Les entreprises pétrolières internationales expriment un regain d’intérêt pour le marché nigérian, anticipant une amélioration de l’environnement d’investissement. La coordination renforcée entre le gouvernement et les investisseurs a également contribué à une meilleure transparence et à une réduction des incertitudes réglementaires.

Enjeux Économiques et Géopolitiques

Le secteur pétrolier et gazier représente près de 92% des exportations du Nigeria et environ 5,5% de son PIB. La diversification des revenus énergétiques est essentielle pour la stabilité économique du pays. En outre, l’augmentation de la production de gaz est cruciale pour répondre à la demande intérieure croissante et pour positionner le Nigeria comme un acteur clé sur le marché international du gaz naturel.

Les réformes énergétiques nigérianes sont également influencées par les dynamiques géopolitiques régionales. En renforçant son secteur gazier, le Nigeria vise à améliorer ses relations commerciales avec les partenaires internationaux et à jouer un rôle plus important dans les discussions globales sur l’énergie et la transition énergétique.

France : Sylvain Waserman défend l’Ademe face aux critiques sur son efficacité et sa légitimité

Sous pression politique, l’Ademe est visée par des propositions de suppression. Son président rappelle le rôle de l’agence et justifie la gestion des 3,4 milliards d’euros opérés en 2024.

La croissance solaire et éolienne absorbe toute la hausse mondiale de la demande

La production solaire et éolienne a dépassé l’augmentation de la demande mondiale d’électricité sur les trois premiers trimestres de 2025, entraînant une stagnation de la production fossile selon les dernières données disponibles.

La Malaisie accélère sa fiscalité carbone pour sécuriser sa compétitivité industrielle

Le gouvernement malaisien prévoit l’introduction d’une taxe carbone et renforce ses partenariats régionaux afin de stabiliser son industrie face aux régulations internationales émergentes.
en_1140131153540

E.ON alerte sur l’incertitude entourant la réforme allemande des revenus des réseaux

E.ON met en garde contre le nouveau cadre réglementaire allemand qui pourrait freiner la rentabilité des investissements dans les réseaux électriques à partir de 2029.

Panne géante en République dominicaine : 85 % du réseau toujours hors service

Un black-out majeur a paralysé l’approvisionnement électrique en République dominicaine, affectant les transports, le tourisme et les infrastructures dans tout le pays. Les autorités affirment que la reprise se fait progressivement malgré un impact étendu.

Le Vietnam renforce sa politique énergétique pour accélérer sa transition bas-carbone

Le Vietnam consolide son cadre réglementaire et financier pour décarboner son économie, structurer un marché carbone national et attirer des investissements étrangers dans sa stratégie énergétique à long terme.
en_1140121127540

La BERD injecte $40mn dans Infinity Power pour accélérer son expansion en Afrique

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement renforce son engagement dans les renouvelables en Afrique, en soutenant l’expansion solaire et éolienne d’Infinity Power au-delà de l’Égypte.

Gavin Newsom tente de repositionner la Californie comme acteur autonome face au repli américain

Le gouverneur Gavin Newsom s’est rendu au sommet COP30 à Belém pour défendre la Californie comme partenaire stratégique, en s’écartant de la ligne fédérale et en misant sur le poids économique de son État.

Pékin ouvre les grands projets énergétiques aux capitaux privés pour relancer l’investissement

Les autorités chinoises autorisent une participation accrue des entreprises privées dans les projets énergétiques stratégiques, notamment le nucléaire, l’hydroélectricité et les réseaux de transmission, afin de redynamiser un investissement intérieur en perte de vitesse.
en_1140111151540

L’Afrique du Sud réforme ses règles pour accélérer les projets de transmission électrique

Un nouveau cadre réglementaire entre en vigueur pour structurer la planification, la passation de marchés et la gestion des infrastructures de transport d’électricité, visant à accroître la fiabilité du réseau et attirer les investissements privés.

L’Union africaine appelle à débloquer les financements d’adaptation avant la COP30

À la veille de la COP30, l’Union africaine dénonce le retard des flux financiers d’adaptation et rappelle la responsabilité historique des pays industrialisés dans l’équilibre climatique mondial.

Les capacités renouvelables mondiales atteindront 793 GW en 2025 malgré des ambitions politiques insuffisantes

Les ajouts mondiaux en solaire et éolien atteindront un nouveau record en 2025, mais l’absence d’objectifs nationaux ambitieux crée une incertitude sur l’atteinte du triplement prévu d’ici 2030.
en_1140991132540

Séoul sous pression industrielle face à des objectifs climatiques jugés irréalistes

Les raffineurs sud-coréens alertent sur des objectifs de réduction d’émissions jugés excessifs, alors que le gouvernement envisage des coupes allant jusqu’à 60% par rapport aux niveaux de 2018.

Lula défend le financement de la transition énergétique par les revenus du pétrole

Avant la COP30 à Belém, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva assume un positionnement controversé en proposant de financer la transition énergétique avec les bénéfices de l’exploitation pétrolière au large de l’Amazonie.

La Chine pourrait atteindre son pic d’émissions de CO2 autour de 2028, selon des experts

Un groupe international de chercheurs anticipe désormais un pic des émissions chinoises d’ici 2028, malgré des signaux récents de ralentissement, renforçant l’incertitude sur le rythme de transition énergétique du pays.
en_1140661128540

La flambée des tarifs d’électricité en Syrie accentue la crise sociale et économique

La fin des subventions et la hausse spectaculaire des prix de l’électricité en Syrie aggravent la précarité et provoquent un mécontentement croissant, dans un pays en reconstruction après plus d’une décennie de guerre.

Le réchauffement climatique mondial se dirige vers 2,5°C malgré les engagements

Les trajectoires actuelles d’émissions placent la planète sur une courbe de réchauffement de 2,3°C à 2,5°C, selon les derniers calculs des Nations unies, à quelques jours de l’ouverture de la COP30 à Belem.

L’Australie offrira trois heures d’électricité gratuite par jour dès 2026

Le gouvernement australien prévoit d’introduire une offre d’électricité gratuite via le solaire dans plusieurs régions dès juillet 2026, afin d’optimiser la gestion du réseau électrique pendant les pics de production.
en_114041144540-2

L’Inde réforme son marché de l’énergie renouvelable pour assurer l’intégration et la fiabilité

L’Inde met en œuvre de nouvelles réformes pour intégrer efficacement les énergies renouvelables dans le réseau national, avec un focus sur les projets de stockage et l’amélioration des contrats.

La Chine réoriente sa politique énergétique avec un nouveau mécanisme de tarification après un boom de 264 GW en 2025

La Chine a ajouté un record de 264 GW en éolien et solaire au premier semestre 2025, mais l'introduction d'un mécanisme de tarification compétitif pour les projets futurs pourrait exercer des pressions sur les prix et affecter la rentabilité des développeurs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.