En août 2021, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, ratifiait une loi visant à remplacer des subventions pour le pétrole par des paiements mensuels de 5000 nairas (12 dollars).
Le Nigeria renonce à la suppression des subventions aux carburants
Sur demande de la Banque mondiale, cette loi devait supprimer les subventions sur le pétrole qui pèsent sur les finances du pays. Celles-ci coûtent en effet plus de $7 milliards par an, pour un PIB d’environ $432 milliards en 2020.
Mais suite aux pressions sociales, la loi ne sera finalement pas appliquée. Un amendement devrait être prochainement adopté pour une prolongation de 18 mois des subventions, plutôt que leur suspension.
Fin des manifestations populaires
Le Nigerian Labour Congress annonce ainsi la fin des manifestations de protestation contre la hausse des prix du pétrole qu’aurait entraîné la suspension des subventions.
Et ce, en partie parce que le Nigeria importe la très large majorité de ses besoins en pétrole, alors même qu’il est le premier producteur du continent africain. Abuja ne parvient donc pas à tirer profit de ses ressources, en partie à cause de la mauvaise gestion de ses infrastructures pétrolières.