Le Méga-Projet Arctic LNG 2 obtient €9,5 milliards de Financements

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Le méga-projet Arctic LNG 2, gigantesque usine de gaz naturel liquéfié (GNL) en construction dans l’Arctique, a obtenu près de dix milliards d’euros de financement de banques russes et internationales, a annoncé mardi le projet, détenu notamment par Novatek et TotalEnergies.

 

Le méga-projet Arctic LNG 2 financé par un consortium de banques

Les responsables du projet vont pouvoir emprunter jusqu’à 9,5 milliards d’euros sur une période pouvant aller jusqu’à 15 ans, via un « montage financier externe avec un consortium de banques internationales et russes », a indiqué dans un communiqué Arctic LNG 2.

 

totalenergies

 

De cette somme totale, 2,5 milliards d’euros seront fournis par des banques chinoises, dont la Banque de développement de Chine et la Banque d’exportation et d’importation de Chine.

Le groupe indique que 2,5 milliards d’euros supplémentaires seront prêtés par des institutions financières de l’OCDE. Le communiqué précise que la Banque japonaise pour la coopération internationale en fait partie, sans nommer les autres.

Enfin, le gros de la somme – soit 4,5 milliards d’euros – sera fourni par les banques russes, dont Sberbank.

 

Novatek, 1er exportateur de GNL russe

Novatek est devenu le premier producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe, notamment grâce à ses méga-projets dans l’Arctique, dont le français TotalEnergies est un partenaire privilégié.

Une première usine géante de GNL dans la péninsule de Yamal (Yamal LNG) est entrée en service en 2017. Arctic LNG 2 est le deuxième projet de cette envergure, situé dans la péninsule de Gydan, à une trentaine de kilomètres de Yamal LNG. Il est chiffré par Novatek à 21,3 milliards de dollars (18,7 milliards d’euros).

Il est prévu que le projet atteigne une capacité de production de 19,8 millions de tonnes de GNL par an grâce à trois lignes de production, en puisant dans le riche gisement de gaz d’Utrenneye à proximité.

De nombreux groupes occidentaux sont impliqués, à l’instar du français Technip Energies, du suisse Glencore ou de l’allemand Siemens.

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