Les Etats-Unis et d’autres pays appellent l’OPEP à accroître sa production pour empêcher les prix de s’envoler sur le marché du pétrole.
Le marché du pétrole sous tension
Le marché du pétrole a constaté des achats frénétiques propulsant certaines qualités de brut vers des sommets. Cette tendance démontre que le variant Omicron n’a pas perturbé profondément le marché. Les contrats à terme du Brent ont même bondi de 10% depuis le début du mois de janvier 2022.
Le Brent issu de la mer du Nord, comme le Bonny Light du Nigéria, a augmenté dans des proportions importantes. Les acheteurs asiatiques recherchent des livraisons moins chères. Le brut d’Oman, des Émirats arabes unis et de l’extrême Orient russe ont continué de progresser.
La crise au Kazakhstan en début d’année renforce les craintes d’une baisse des approvisionnements en pétrole. Tout comme les troubles en Libye, en Equateur et au Canada. Par ailleurs, l’OPEP a maintenu ses prévisions d’augmentations lentes de la production.
Des stocks au plus bas
Malgré la progression du variant Omicron, la demande de pétrole est restée à un haut niveau. Les raffineurs, qui avaient anticipé une baisse, ont été surpris. Les acheteurs de brut sont ainsi en recherche d’approvisionnements.
Les stocks de pétrole aux États-Unis et au Canada ont diminué plus que prévu. L’administration américaine sur l’énergie déclarant que les stocks de brut étaient à leur plus bas niveau depuis octobre 2018. Toutefois, certains traders estiment que le marché est susceptible de s’essouffler.
Ils craignent ainsi l’apparition de nouveaux variants du covid-19. Situation qui s’aggraverait en raison de la période annuelle de maintenance des raffineries au deuxième trimestre 2022. Ralentissement qui pourrait d’autant plus s’accentuer si l’économie chinoise ralentit.