La France vise à augmenter considérablement la production d’énergie solaire à l’horizon 2050. La loi d’accélération des énergies renouvelables votée cette semaine fixe le cap à plus de 100 gigawatts (GW) d’énergie solaire, cinq fois plus qu’aujourd’hui. Les industriels saluent ce nouvel objectif comme un « bon signal » pour le citoyen, mais des défis persistent.
Des défis pour les industriels locaux
La loi n’offre pas de différenciation pour les industriels locaux. Le directeur général de Systovi redoute que ce soient surtout les industriels asiatiques qui en bénéficieront. La Chine réalise déjà 95% des panneaux photovoltaïques distribués en Europe.
Les industriels locaux espèrent voir arriver rapidement des règles et des aides pour faire face à la domination chinoise et ne pas rester à la traîne face à l’industrie américaine. Si les législateurs restent sur une position de marché totalement ouvert, les fabricants européens seront doublés par des fabricants plus attractifs en termes de prix.
Le marché européen de l’énergie solaire est en train de se redresser après les années noires de 2015 à 2017. Cependant, les défis pour les industriels locaux restent importants. Les fabricants européens doivent se battre pour rester compétitifs face aux fabricants asiatiques et américains.
Des projets ambitieux en danger
Les projets ambitieux de production d’énergie solaire en Europe sont également en danger. Les défis pour les industriels locaux se jouent au centime près et la domination chinoise rend la situation difficile pour les fabricants locaux.
En conclusion, bien que la France ait fixé un objectif ambitieux pour la production d’énergie solaire, les défis pour les industriels locaux restent importants. La nécessité d’une aide pour les industriels locaux est cruciale pour permettre à l’Europe de maintenir une position compétitive sur le marché de l’énergie solaire.