Le label Greenfin révisé pour une meilleure adéquation avec la taxonomie verte européenne

Le label Greenfin, lancé en 2013, se modernise pour mieux correspondre aux exigences européennes, notamment en matière de finance durable et d'objectifs climatiques. Les révisions publiées le 29 janvier 2025 renforcent son alignement avec la taxonomie verte et les normes européennes.

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Lancé il y a une dizaine d’années par le ministère de la Transition écologique, le label Greenfin a pour objectif de guider l’investissement vers des projets respectueux de l’environnement. En 2025, il évolue pour mieux s’aligner avec les exigences de la taxonomie verte européenne et d’autres normes de finance responsable.

Alignement avec la taxonomie verte européenne

Le 29 janvier 2025, le ministère de la Transition écologique a publié un arrêté révisant le label Greenfin, afin de le mettre en cohérence avec la taxonomie verte européenne, qui classe les activités économiques selon leur impact environnemental. Cette mise à jour vise à renforcer l’efficacité des investissements verts dans l’atteinte des objectifs climatiques de l’Union européenne, notamment la neutralité carbone prévue pour 2050.

Révision des critères d’exclusion et d’inclusion

Une des principales modifications concerne le critère d’exclusion des activités liées aux combustibles fossiles. Le label Greenfin réduit le seuil d’exclusion du charbon, passant de 5 % à 1 %, conformément aux exigences européennes. De manière générale, seuls les critères d’exclusion de l’UE, jugés plus stricts, seront désormais appliqués. L’objectif est de garantir la qualité verte des fonds d’investissement en excluant les secteurs polluants comme le pétrole, le gaz et le charbon, tout en intégrant des activités plus écologiques.

Évolution du label vers plus de simplicité

Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a salué ces changements, soulignant une logique de simplification. Cette révision devrait permettre de rendre le label Greenfin plus attractif pour les épargnants, en leur offrant un cadre plus clair et plus cohérent avec les exigences européennes. Cette mise à jour vient compléter les ajustements précédents de janvier 2024, qui avaient intégré l’énergie nucléaire bas carbone dans le périmètre du label.

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