Le ministre de l’Energie du Kenya a annoncé la construction de 136 mini-réseaux solaires dans des zones éloignées mal desservies par le réseau électrique national. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de 150 millions de dollars financé par la Banque mondiale. Les réseaux utilisent des panneaux solaires, des batteries et des générateurs de secours pour fournir de l’électricité indépendamment des principaux réseaux nationaux.
Le succès de l’énergie solaire hors réseau en Afrique
L’énergie solaire hors réseau gagne en popularité en Afrique pour les maisons qui n’étaient pas connectées aux réseaux électriques traditionnels. Selon la Banque mondiale, il y a plus de 3 000 mini-réseaux solaires installés en Afrique subsaharienne, contre 500 en 2010. 9 000 autres sont prévus, y compris ceux qui seront construits au Kenya.
Un potentiel énorme pour l’énergie solaire
L’énergie solaire a la capacité de connecter 380 millions de personnes en Afrique subsaharienne à l’électricité d’ici 2030, grâce à l’abondance de soleil dans la région, selon la Banque mondiale. Bien que le Kenya produise une grande partie de son électricité à partir de sources renouvelables telles que l’hydroélectricité et la géothermie, il exploite également des dizaines d’unités de production au diesel après des années de sécheresse. Le gouvernement a obtenu un financement de la part de partenaires de développement pour déplacer les unités à moteur diesel vers des sources moins chères et durables.
Un besoin pour les mini-réseaux solaires dans les zones non connectées
Le ministre de l’Energie du Kenya, Davis Chirchir, a souligné que certaines parties du pays n’ont pas encore accès au réseau électrique national. Les mini-réseaux solaires apporteront donc une solution à ces zones éloignées et mal desservies. De plus, l’énergie solaire hors réseau est dirigée par des start-ups en Afrique ces dernières années, ce qui peut favoriser l’entrepreneuriat et la croissance économique dans ces régions.