Le Premier ministre Alikhan Smailov vient de signer un décret relançant le projet à $6 milliards. Mais certains analystes remettent en question l’accord annoncé le mois dernier, car il n’a pas été précédé d’un appel d’offres.
Le Kazakhstan diversifie son parc énergétique
Dans le cadre de l’accord, les entreprises des Émirats arabes unis et le fonds souverain du Kazakhstan devaient créer une société commune.
Celle-ci recevrait des participations dans deux centrales hydroélectriques kazakhes et aurait pour but la construction d’une centrale solaire, d’un parc éolien et d’une centrale à gaz.
Contexte tendu
Les manifestations contre la hausse des prix des carburants ont pris une nouvelle dimension la semaine dernière entraînant la mise à l’écart de la politique de l’ex-dirigeant Nursultan Nazarbayev.
Ce dernier avait démissionné de son poste de président en 2019, mais avait conservé des pouvoirs étendus en tant que président du conseil de sécurité et administrateur du fonds souverain Samruk Kazyna (SK) spécialisé dans les énergies.
Malgré la crise, le secteur énergétique n’a pas été perturbé outre mesure. La production pétrolière, gazière et minière ayant été relativement épargné par les troubles politiques et sociaux.