Le Kazakhstan produit 40% de l’uranium mondial et est en proie à une crise majeure depuis les soulèvements de la population en raison du prix du gaz. La crise impacte ainsi lourdement les prix de l’uranium mondial.
La crise au Kazakhstan pousse à la hausse des prix de l’uranium
Selon le porte-parole de Cameco, la crise kazakhe n’a, pour l’heure, causé aucun trouble sur la production du site de Inkai au Kazakhstan. L’entreprise ne prévoit pas non plus d’impact sur les livraisons.
Cameco est le 2ème plus grand producteur d’uranium au monde et copropriétaire de l’exploitation d’uranium d’Inkai au Kazakhstan avec Kazatomprom.
Le prix flambe
Pourtant, au Canada, le prix au comptant mensuel actuel de l’U3O8 est de $45,50 la livre, soit une hausse de $3,25. Il s’agit de la plus forte hausse depuis que le prix a augmenté de $3,75 le 15 septembre 2021.
1 million de livres furent échangées le 5 janvier 2022. La plupart ont été achetées par des participants autres que le fonds canadien spécialisé Sprott. Parmi ceux-ci, beaucoup suggèrent que les troubles au Kazakhstan stimulent la hausse des achats D’autant que 40% de l’offre mondiale d’uranium est produite dans ce pays.
Les acteurs surveillent la situation de près
« Il nous semble que les troubles se produisent dans les villes et que les gisements d’uranium sont éloignés de cela. Mais le transport s’effectue par camion et bateau, et si ces voies d’approvisionnement sont touchées, cela pourrait créer des retards », déclare John Ciampaglia, directeur général de Sprott.
Les acteurs du marché surveillent ainsi de près les événements dans le pays pour détecter les risques pour la chaîne d’approvisionnement.