Le Kazakhstan a récemment obtenu un financement de 6 millions d’euros dans le cadre d’un projet ambitieux visant à améliorer l’efficacité de son réseau électrique. Le projet, piloté par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) avec le soutien de l’Union européenne, vise à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à renforcer les infrastructures pour répondre aux objectifs climatiques du pays.
Un soutien financier pour la transition énergétique
Ce projet, soutenu par le Mitigation Action Facility, met l’accent sur la réduction des pertes d’énergie, la mise à niveau des infrastructures vieillissantes, et l’introduction de réformes réglementaires. Le Kazakhstan, dont le secteur énergétique contribue à 85 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, doit relever des défis importants. À titre de comparaison, son intensité carbone est deux fois supérieure à celle de l’Union européenne, avec 0,26 tonne de CO₂ par 1 000 dollars de PIB.
Partenariat stratégique avec l’Union européenne
L’Union européenne joue un rôle central dans ce projet, offrant une expertise et un appui financier essentiels. Aleška Simkić, ambassadrice de l’Union européenne au Kazakhstan, a souligné l’importance de ce partenariat pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2060. Selon elle, moderniser les réseaux électriques est une étape cruciale pour intégrer davantage d’énergie verte dans le mix énergétique du pays.
Des perspectives alignées sur des objectifs ambitieux
Le projet contribue directement aux contributions déterminées au niveau national (NDC) du Kazakhstan, qui visent une réduction inconditionnelle des émissions de gaz à effet de serre de 15 % d’ici 2030. En parallèle, des initiatives pour développer des technologies énergétiques modernes et réduire les pertes sur le réseau sont en cours, conformément à la stratégie énergétique nationale pour la période 2023-2029.
Un modèle pour la région
Avec ce projet, le Kazakhstan ambitionne également de servir de modèle pour d’autres pays d’Asie centrale confrontés à des défis similaires. En améliorant ses infrastructures et en renforçant ses capacités institutionnelles, le pays s’inscrit dans une dynamique globale de transformation énergétique qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles collaborations régionales.