Jera profite donc des prix moins élevés du gaz américain pour investir dans un terminal américain.
Jera veut assurer une offre stable au Japon
« Comme la hausse des tarifs gaziers dans le monde le montre actuellement, assurer une offre stable de GNL (gaz naturel liquéfié, NDLR) compétitif devient de plus en plus important », a souligné Jera dans un communiqué.
En montant au capital de Freeport LNG Development, qui gère un important terminal d’export de GNL américain au Texas, Jera estime qu’il sera davantage en mesure de fournir du GNL au Japon et ailleurs en Asie quand l’offre sera limitée
Les prix du GNL américain sont moins chères
Les importateurs asiatiques de GNL cherchent à davantage s’approvisionner aux États-Unis, car les prix du gaz y ont augmenté moins qu’ailleurs du fait d’une production locale dopée par le gaz de schiste.
Jera, qui avait déjà investi dans l’un des trois trains de liquéfaction du terminal de Freeport LNG, compte par ailleurs aider le terminal à augmenter ses capacités de production, notamment via la construction d’un quatrième train, selon le communiqué.
Le GNL 1ère source énergétique japonaise
Jera est une coentreprise entre Tokyo Electric Power (Tepco) et Chubu Electric Power fondée en 2015, et c’est l’un des premiers acteurs mondiaux dans le commerce du gaz naturel liquéfié.
Le GNL est la première ressource énergétique utilisée actuellement par le Japon : 37% de sa production d’électricité en dépendait en 2019.
Le Japon compte toutefois significativement réduire sa grande dépendance actuelle aux énergies fossiles dans les décennies à venir, alors qu’il s’est fixé l’an dernier un objectif de neutralité carbone à horizon 2050.