Le Japon s’engage à réduire ses émissions de GES de 60% d’ici 2035

Le Japon revoit sa politique énergétique pour atteindre une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2035, alignée sur les objectifs de la COP28.

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Le Japon s’engage dans une révision approfondie de sa politique énergétique afin de répondre aux exigences croissantes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement vise une réduction de 60% des émissions de GES d’ici 2035, une mesure cruciale pour atteindre les objectifs climatiques établis lors de la COP28. Cette révision marque un tournant décisif pour le pays, souvent perçu comme dépendant des combustibles fossiles.

Un Plan Stratégique en Évolution

En mai 2023, le Japon a lancé une série de discussions pour élaborer un nouveau Plan Énergétique Stratégique, prévu pour être finalisé d’ici la fin de l’année fiscale 2024-2025. Ce plan, pilier de la politique énergétique nationale, est essentiel pour renforcer la sécurité énergétique et accélérer la décarbonisation. Le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI), Ken Saito, a souligné l’importance de ce plan dans un contexte mondial marqué par l’instabilité géopolitique et les risques d’approvisionnement énergétique exacerbés par la guerre en Ukraine et les tensions au Moyen-Orient.

Vers une Transition Énergétique Flexible

La révision du Plan Énergétique Stratégique coïncide avec la nécessité de formuler une nouvelle Contribution Déterminée au niveau National (NDC) pour 2035. Le gouvernement, sous la direction du Premier ministre Fumio Kishida, met l’accent sur la flexibilité de la structure énergétique du pays. Lors d’une réunion du groupe de travail « GX 2040 Vision » en mai, Kishida a insisté sur l’importance d’une approche flexible pour s’adapter aux changements imprévus dans le secteur énergétique.

Objectifs et Défis

L’objectif actuel du Japon, selon le 6e Plan Énergétique Stratégique, est de faire passer la part des sources d’énergie non fossiles à environ 60% du mix électrique d’ici l’exercice fiscal 2030-2031. Les énergies renouvelables devraient représenter 36-38% du mix, le nucléaire 20-22%, et l’hydrogène/l’ammoniac environ 1%. Cependant, cette transition vers une énergie décarbonée pose des défis considérables, notamment en termes de technologie et de stabilité de l’approvisionnement.

Implications pour l’Industrie

La révision du Plan Énergétique Stratégique est scrutée de près par les acteurs industriels, qui y voient un guide pour leurs décisions d’investissement et d’approvisionnement énergétique. La flexibilité envisagée par le gouvernement pourrait permettre une adaptation plus dynamique aux fluctuations du marché et aux avancées technologiques, renforçant ainsi la résilience du secteur énergétique japonais face aux incertitudes globales. La révision de la politique énergétique japonaise et l’établissement d’une nouvelle vision stratégique pour 2040 témoignent de l’engagement du pays à jouer un rôle de leader dans la lutte contre le changement climatique. Cette transformation, bien que complexe et exigeante, est indispensable pour garantir un avenir énergétique durable et sécurisé pour le Japon.

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