Au Japon, la sécurité énergétique est gravement menacée. L’un des plus grands importateurs de carburants cherche des solutions, alors que la guerre en Ukraine continue de perturber son approvisionnement énergétique. Ainsi, le pays se tourne vers la Malaisie et son GNL.
Le Japon s’intéresse au GNL malaisien
Comme de très nombreux États, le Japon cherche à assurer son approvisionnement. Toutefois, l’Asie connaît des difficultés. De fait, les nations du continent asiatique font face à la concurrence européenne sur les cargaisons de GNL.
Dans ce contexte, le Japon signe un protocole de coopération (MoC) avec Petronas, société publique malaisienne, pour du GNL. Cet accord prévoit différentes choses: des investissements conjoints, une coopération technique pour la réduction des émissions de méthane, une assistance relative à l’approvisionnement en carburant mais aussi, et surtout, l’utilisation de réservoirs de GNL en cas de rupture d’approvisionnement d’urgence.
Dans une telle situation, le Japon et Petronas chercheront une solution pour fournir du carburant à celui qui en manque. De fait, les périodes de forte demande diffèrent. La demande japonaise est plus importante en hiver. Au contraire, en Malaisie, la demande augmente durant l’été.
Outre ce MoC, une source gouvernementale déclare que le Japon devrait signer un protocole d’accord avec Petronas. Ce dernier portera sur le GNL. De plus, elle explique que le pays cherche d’autres partenaires. Cette même source évoque alors Singapour.
En outre, le Japon entend relancer son parc nucléaire.