Kyushu Electric et Shikoku Electric annoncent réduire l’utilisation de gaz dans leur production électrique quitte à fermer certaines unités. De fait, le Japon connaît une période de disette alors que les marchés mondiaux se passent du gaz russe.
Kyushu Electric est contrainte d’imposer des restrictions de carburant à sa centrale de Shin Oita. De son côté, Shikoku Electric prévoit de réduire la production de la centrale de Sakaide et même d’y fermer une unité de production.
Les deux sociétés publiques font face à la même pénurie de carburant pour leurs sites. Les industriels sont contraints de prendre, pour la première fois de la saison, des mesures de restriction. En effet, au Japon les stocks de gaz naturel liquéfié sont au plus bas.
Une relative pénurie, le prix la coopération du Japon.
Les stocks de gaz naturel liquéfié japonais atteignent 1,47 million de tonnes le 9 mars. Ils baissent de 18 % par rapport aux 1,8 million de tonnes de la semaine précédente.
La situation est jugée préoccupante mais contrôlée par le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie. De fait, les stocks du Japon l’année dernière s’élevaient à 2,41 millions de tonnes, 2,19 millions de tonnes en moyenne sur l’année. Toutefois, le ministère explique que la baisse est attendue car le pays cède des réserves à l’Europe.
Le Japon détourne une partie de ses importations de GNL vers l’Europe à la demande de l’UE et des États-Unis. Le vieux continent souffre de pénuries encore plus importantes alors qu’il cherche à se passer du gaz russe.
Par ailleurs, le Japon réfléchit, avec ses alliés, à bannir totalement les importations russes ce qui n’améliorera pas sa situation.