Le gouvernement du Guyana veut stimuler les investisseurs énergétiques via une vente aux enchères de blocs pétroliers et gaziers. Le pays souhaite diversifier ses investisseurs après des années de domination de l’américain Exxon Mobil. L’appel d’offres est prévu pour le troisième trimestre 2022.
Le président Irfaan Ali abordera le sujet lors d’une première visite officielle aux États-Unis. Il prévoit aussi d’évoquer les sujets de la sécurité alimentaire, du dérèglement climatique et d’un accord avec la US Export and Import bank.
Le Guyana en négociation avec plusieurs partis
Selon Exxon Mobil, le pays détient 11 milliards de barils de gaz et de pétrole récupérables. Il aurait déjà en tête ses futurs investisseurs. Le président a annoncé des négociations avec l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.
Lors d’une interview, Ali Irfaan a partagé son espoir de diversifier les investisseurs énergétiques du pays. Il a aussi assuré n’avoir aucun blocage de prévu contre aucune entreprise en particulier.
Exxon mobil, accompagné de Hess et CNCOO ont été les premiers à produire du brut dans le Guyana en 2019. Ceci a aidé le gouvernement à passer la barre du milliard de revenus pétroliers annuels. Par conséquent, le Guyana veut rentabiliser davantage ses ressources.
Selon les prévisions, le pays devrait atteindre 7,5 milliards de dollars par an de revenus en 2030. Une somme qui sera réinjectée dans plusieurs domaines comme l’éducation, les centrales à gaz et d’autres projets divers. Le Guyana veut aussi aider sa population en cherchant des solutions de réductions des coûts énergétiques de 50%.
D’ici 2027, le pays produira 1,2 million de barils par jour, plus que le Venezuela, la Colombie et l’Equateur. Pourtant, il ne souhaite pas rejoindre l’OPEP. Le président, de par l’arrivée nouvelle du Guyana dans le secteur du pétrole, ne souhaite pas précipiter les choses. Il estime toutefois que cette position est à rediscuter.