Le Guyana encadre les Revenus Pétroliers

Partagez:

Le parlement guyanais vote des lois sur les producteurs de pétrole ainsi qu’un fonds souverain destiné à encadrer les revenus provenant de la manne pétrolière.

Le Guyana met à jour sa loi

Au Guyana, des producteurs internationaux de pétrole ont découvert 10 milliards de barils de pétrole et de gaz. Ces découvertes permettent de transformer l’économie agricole et minière du pays en une centrale pétrolière.

Les projets de loi entrent dans le cadre d’une mise à jour réglementaire pour l’exploration et la production pétrolière. L’un d’eux impose que les projets énergétiques fassent appel à des entreprises locales. Ce projet prévaut pour certains emplois, notamment pour les études environnementales et la fabrication de produits métalliques.

Contrôle parlementaire sur les ressources pétrolières

Le Fonds pour les ressources naturelles confie la surveillance des revenus du pétrole au Parlement. Selon le projet de loi, les recettes peuvent être utilisées pour le développement du pays.  Mais aussi, pour « les projets essentiels qui sont directement liés à l’amélioration de l’effet d’une catastrophe naturelle majeure ».

La Commission du secteur privé (CSP), composée des entreprises les plus puissantes du pays, soutient ces projets. Elle estime que cela va permettre une « plus grande responsabilité et transparence » sur l’utilisation des ressources.

En outre, la CSP prend acte de la perte de certaines responsabilités du ministère des Finances en matière pétrolière.

Quelle suite?

Avec l’approbation législative, le projet de loi nécessite seulement l’examen du président Irfaan Ali. S’il le promulgue avant le 31 décembre 2021, le gouvernement pourra utiliser les fonds pétroliers dans son budget pour l’année prochaine.

Par ailleurs, ExxonMobil, directeur d’un consortium de production de pétrole, prévoit de construire une base d’approvisionnement sur le territoire. Le pays prévoit également une vente aux enchères de concessions offshore dans le courant de l’année prochaine.

Le financement adossé à des livraisons de brut est fragilisé par la baisse des cours du pétrole et les contraintes de production persistantes dans le pays.
Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Italiana Petroli, en négociation avec trois acheteurs potentiels, devrait finaliser d’ici fin juin la vente totale du groupe pour environ 3 milliards d’euros, selon plusieurs sources proches du dossier interrogées par Reuters ce jeudi.
ExxonMobil a été désignée entreprise la plus admirée dans l’exploration amont par le dernier sondage annuel de Wood Mackenzie, saluée pour ses performances en Guyana et sa capacité à ouvrir de nouveaux gisements.
La réduction d’effectifs décidée par Petronas relance les interrogations sur ses arbitrages internes, alors que le groupe maintient ses engagements en Asie tout en laissant planer l’incertitude sur ses opérations en Afrique.
Le Kremlin dénonce la proposition européenne d’abaisser le plafond sur le pétrole russe à 45 dollars par baril, affirmant que cette mesure pourrait perturber les marchés énergétiques mondiaux, tandis que le G7 prépare des discussions décisives à ce sujet.
La Libye enregistre une production pétrolière record en douze ans, atteignant 1,23 million de barils par jour, alors même que des tensions politiques persistantes et des affrontements violents agitent Tripoli, soulevant des interrogations sur la stabilité future du secteur.
D'après une étude publiée par The Oxford Institute for Energy Studies, deux algorithmes financiers concurrents, Risk-Parity et Crisis Alpha, influencent significativement les marchés pétroliers en affaiblissant la corrélation traditionnelle avec les fondamentaux physiques du secteur.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.
La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Le producteur norvégien DNO ASA a conclu un placement privé sursouscrit de $400mn en obligations hybrides pour soutenir l’intégration de Sval Energi Group AS.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le groupe pétrolier brésilien a obtenu l’accord d’Abidjan pour engager des pourparlers visant l’exploration de neuf blocs en eaux profondes dans le cadre de sa stratégie de partenariats en Afrique.
Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
Shell suspend une unité du complexe pétrochimique de Pennsylvanie suite à un incendie survenu le 4 juin, avec des vérifications environnementales en cours et une enquête interne pour déterminer la reprise de l’activité du site industriel.
Les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que prévu, conséquence d’une intensification de l’activité dans les raffineries selon les données de l’EIA publiées le 4 juin.
TotalEnergies a signé un accord avec Shell pour augmenter sa participation dans le champ offshore de Lapa au Brésil à 48 %, tout en cédant sa part dans Gato do Mato.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.