Au Canada, le Président de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) Tim McMillan constate que les investissements pétroliers s’élèveront à plus de €23,2 milliards en 2022. Soit 22% de plus qu’en 2021.
Le Canada 4ème producteur mondial
Le Canada est le quatrième producteur de pétrole au monde et l’économie de certaines provinces, en particulier l’Alberta, est largement basée sur les énergies fossiles.
Selon l’ACPP, la hausse prévue des investissements est attribuable à une augmentation de la demande mondiale en pétrole qui, selon Tim McMillan, « est en train de revenir à des niveaux records et devrait croître de manière assez spectaculaire dans les prochaines années ».
Au ralenti depuis 2014
Depuis 2014, le secteur pétrolier et gazier canadien tourne au ralenti en raison de la chute des prix qui a lourdement fait souffrir l’Alberta, province de l’ouest qui produit la grande majorité de l’or noir du Canada.
« Nous en étions à plus de 81 milliards de dollars d’investissements en capital (en 2014), et cela a diminué ensuite presque chaque année jusqu’au rebond de 2021 », explique Tim McMillan.
La hausse des investissements prévue en 2022 sera autant observée dans les secteurs du pétrole conventionnel que dans les sables bitumineux, selon l’ACPP.
Outre l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan – deux autres provinces occidentales – devraient profiter de cette hausse des investissements. La production offshore au large de Terre-Neuve en Atlantique devrait stagner.
Justin Trudeau, souvent critiqué pour son bilan environnemental, nomme en octobre 2021 un militant écologiste au ministère de l’Environnement.
Selon les experts, le réchauffement climatique en cours est attribuable aux activités humaines et notamment aux énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon).