Le Canada entend accélérer sa transition énergétique. Dans ce cadre, le Ministère des Ressources naturelles canadien annonce l’octroi de près d’un million de dollars au Groupe d’innovation du réseau intelligent (GIRI). Ainsi, l’objectif est d’aider les services d’électricité canadiens à se décarboner.
De plus, il s’agit de développer leur réseau électrique dans le cadre du projet d’analyse comparative de la gestion intelligente de l’énergie.
Un atout de plus pour la transition énergétique du Canada
Dans un pays victime des effets des changements climatiques, ce projet vise à se préparer en vue de la transition énergétique. Effectivement, il est impératif de maintenir la qualité de l’air et de bâtir des collectivités plus résilientes et plus saines. Les services d’utilité publique canadiens seront ainsi mobilisés pour élaborer un « tableau de bord de la gestion intelligente de l’énergie ».
À terme, ils disposeront ainsi d’une plateforme où échanger des enseignements. Cet aspect est d’autant plus important à l’heure où ils s’efforcent tous de décarboner leurs activités et sont en quête d’alternatives viables. On cherche donc à favoriser la mise en commun de connaissances à l’aide de moyens novateurs.
Dans cette optique, le Canada tente de cerner et de diffuser les meilleures pratiques de modernisation du réseau à l’échelle de tout le pays.
Le GIRI collabore avec Dunsky Énergie + Climat, Siemens, le réseau Mathématiques des technologies de l’information et des systèmes complexes (MITACS) et l’Université du Nouveau-Brunswick.
Les fonds accordés par le gouvernement au GIRI s’élèvent à 815.115 dollars. Ils sont issus du programme « Énergies renouvelables intelligentes et trajectoires d’électrification », un programme de 1,56 milliard de dollars.
Ce dernier doit réduire les émissions de gaz à effet de serre en développant la capacité de production d’énergie renouvelable. Il a pour objectif d’aider le Canada dans sa transition énergétique. L’objectif du pays est d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Wayne Long, député de Saint John–Rothesay, déclare:
« L’établissement d’une base de référence cohérente de l’état actuel du marché permettra de repérer les lacunes, de concentrer les efforts sur les objectifs prioritaires et de mesurer les progrès réalisés par les services d’utilité publique dans la transition opérée partout au pays. Nous devons établir des points de référence clairs afin d’atteindre les objectifs énergétiques fixés. »
Pour rappel, le Canada s’appuie également sur son « Plan de réduction des émissions pour 2030: un air pur, et une économie forte ». Le pays souhaite alors soutenir les solutions locales et les projets communautaires pour mettre en avant l’énergie renouvelable.