Le gouvernement du Canada et celui de la Nouvelle-Écosse ont annoncé l’imposition d’un moratoire sur le développement de parcs éoliens en mer dans la partie canadienne du banc de Georges. Cette mesure vise à préserver l’intégrité écologique de cette zone maritime essentielle et à soutenir les industries locales qui en dépendent.
Le banc de Georges est un vaste plateau océanique situé entre le cap Cod et la Nouvelle-Écosse. Il sert d’habitat à une diversité importante de poissons, de mammifères marins et de coraux. Cette région est également l’une des zones de pêche commerciale les plus productives au monde, fournissant des emplois à des milliers de Canadiens.
Contexte législatif et décision commune
Cette décision s’appuie sur les pouvoirs conférés par les récentes modifications des lois fédérale et provinciale relatives aux accords Canada-Nouvelle-Écosse. Ces amendements étendent leur champ d’application à la gestion et à la réglementation de l’énergie renouvelable en mer. Le moratoire sur l’éolien offshore s’aligne sur celui imposé depuis 1988 sur les activités pétrolières et gazières dans la partie canadienne du banc de Georges, reconnaissant l’importance écologique et socio-économique de cette zone.
Engagement envers un développement responsable
Les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse réaffirment leur engagement à exploiter les ressources extracôtières de manière durable et responsable. L’objectif est de protéger l’environnement tout en soutenant l’économie locale. L’instauration de ce moratoire sur l’éolien en mer s’inscrit dans cette approche équilibrée.
Réactions des parties prenantes
Alisdair McLean, directeur général de Net Zero Atlantic, a salué cette initiative, déclarant que cette décision conjointe démontre la capacité à protéger un habitat essentiel tout en développant une nouvelle source d’énergie propre substantielle. Il a ajouté que des décisions fondées sur des données objectives renforcent la confiance dans la transition vers un avenir énergétique propre et inclusif.