La secrétaire brésilienne au Climat, Ana Toni, a affirmé que le Brésil ne se dérobera pas aux discussions sur la transition énergétique. Ces propos ont été tenus lors de la COP29, actuellement organisée à Bakou, Azerbaïdjan. Mme Toni a insisté sur l’importance d’une transition juste, évoquant des mesures comme des taxes sur le charbon, le pétrole et le gaz.
Contradictions et engagement du Brésil
Le Brésil, à l’instar des États-Unis et de la Norvège, fait face à des contradictions. Bien qu’il soit un grand producteur de pétrole, il se positionne comme un acteur engagé dans la lutte contre le changement climatique. En novembre 2025, le président Luiz Inácio Lula da Silva accueillera la COP30 après avoir annoncé un objectif renforcé de réduction des gaz à effet de serre, fixé entre 59 et 67 % d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 2005.
Les ONG critiquent néanmoins ce plan, qu’elles jugent insuffisant pour refléter la responsabilité du Brésil dans la crise climatique mondiale. Ana Toni rétorque que ces engagements sont parmi les plus ambitieux pour un pays en développement.
Défis immédiats et vision pour la COP30
Avant la COP30, Ana Toni s’efforce de débloquer les négociations de la COP29, où elle codirige les efforts avec le secrétaire britannique à l’Énergie, Ed Miliband, pour obtenir un accord sur le financement de la transition énergétique. Selon elle, l’échec de ces discussions risquerait de compromettre les ambitions climatiques de la COP30.
En accueillant cette conférence majeure, le Brésil entend également mettre en avant son leadership sur des sujets comme la déforestation, tout en appelant à une responsabilité collective pour accélérer la transition énergétique mondiale.