Le Ministre des Mines et de l’énergie, Bento Costa Lima, annonce une coopération avec Cepel. Celle-ci permettra de faire une étude de risques concernant le développement de nouveaux sites nucléaires.
Le Brésil se bat contre la baisse du débit des cours d’eaux
Actuellement, le Brésil fournit 80% de son électricité grâce à l’hydroélectrique. Or, face au dérèglement climatique, l’hydroélectrique brésilien en danger souffre d’une réduction drastique des précipitations et du débit de ses cours d’eau. Par conséquent, la production électrique est en forte baisse.
Pour l’heure, le Brésil dispose d’une centrale nucléaire à deux réacteurs qui produit 3% des besoins énergétiques du pays. Depuis 2009, la volonté de produire de nouvelles centrales a été évoquée sans succès. La coopération avec Cepel est donc un pas en avant qui devrait accélérer le processus.
Lors de la COP26 le ministre des Mines et de l’Energie affirme que le nucléaire est nécessaire pour la transition énergétique. En revanche, le gouvernement ne prévoit pas de nouvelle centrale opérationnelle avant 2050.