Au Bahreïn, Mohammed bin Mubarak bin Dainah devient le nouveau ministre du pétrole et de l’environnement. Avant sa nomination, il était envoyé pour le climat.
Mohammed bin Mubarak bin Dainah, nouveau ministre
Mohammed bin Mubarak bin Dainah est titulaire d’un doctorat en génie chimique de l’Imperial College London. Il dispose également d’une maîtrise en génie chimique de l’University of Wales à Swansea. Enfin, il détient une licence en génie pétrolier de l’United Arab Emirates University.
Quant aux missions du nouveau ministre du pétrole et de l’environnement du Bahreïn, le prince héritier, Salman bin Hamad, déclare :
« [Les nouveaux membres du cabinet] apporteront de nouvelles idées et une volonté renouvelée de continuer à faire progresser le secteur public pour le bien et le développement de Bahreïn et de ses citoyens. »
De plus, le nouveau ministre devra s’atteler à l’objectif national d’émission nette de carbone nulle d’ici 2060. Aujourd’hui, le Bahreïn se repose essentiellement sur le gaz naturel pour répondre à sa demande énergétique. Or, celle-ci ne cesse d’augmenter. Ainsi, la tâche du nouveau ministre s’annonce conséquente.
Le Bahreïn, un État pétrolier en expansion
Le Bahreïn est actuellement le plus petit producteur de brut du Golfe. En mai, le pays n’avait pompé « que » 170.000 barils par jour. En 2018, le pays fait parler de lui grâce à la découverte d’un important gisement offshore. Ainsi, il découvre 80 milliards de barils de pétrole de schiste et quelque 20 trillions de tonnes cubes de gaz.
Toutefois, l’exploitation le Bahreïn n’a pas encore pris de décision concernant cette découverte. Malgré la flambée des prix, l’État évalue encore le coût lié à la production.
En outre, le Bahreïn peut compter sur sa raffinerie de Sitra. Elle a une capacité de 267.000 barils par jour. Celle-ci fait l’objet d’une modernisation à grande échelle. En mai, le cheikh, ancien ministre du pétrole, déclarait que les travaux étaient achevés à environ 85 %.
Une fois sa modernisation terminée, la raffinerie aura une capacité de 400.000 bée/j. Celle-ci devrait être opérationnelle d’ici 2023.