L’objectif de HESC est de produire de l’hydrogène neutre en carbone en l’extrayant d’un mélange de charbon et de biomasse de la vallée de Latrobe, en capturant et en stockant le CO2 via CarbonNet et en optimisant l’efficacité énergétique de la chaîne d’approvisionnement de HESC.
Les 225.000 tonnes d’hydrogène liquéfié neutre en carbone (LH2) produites par HESC en phase commerciale contribueront à réduire les émissions mondiales de CO2 de quelque 1,8 million de tonnes par an (soit l’équivalent des émissions d’environ 350 000 voitures à essence). Et ce, tout en fournissant une infrastructure précieuse pour d’autres projets d’hydrogène dans la région.
En phase commerciale, le projet créera 30.000 emplois à temps plein dans les régions du Gippsland et de la péninsule de Mornington pendant toute la durée de vie du projet.
Au cours du projet pilote, de l’hydrogène pur à 99,999 % a été produit à partir de charbon et de biomasse de la vallée de Latrobe par gazéification, transporté par camion jusqu’à Hastings, refroidi à -253 °C et ensuite liquéfié à moins de 800 fois son volume gazeux pour créer de l’hydrogène liquéfié de grande valeur.
Le chargement de l’hydrogène liquéfié sur le Suiso Frontier pour le voyage de retour vers Kobe, au Japon, fait du projet HESC le projet d’hydrogène le plus avancé et le plus évolutif d’Australie et le premier projet au monde à fabriquer, liquéfier et transporter de l’hydrogène liquide par voie maritime vers un marché international.
Le partenariat HESC Australie-Japon est à la pointe de la création de nouvelles technologies, d’une énergie plus propre et d’emplois pour les deux pays.
Les enseignements tirés du projet pilote serviront de base à la poursuite des travaux visant à mettre en œuvre la HESC à l’échelle commerciale.
Plus précisément, l’équipe entreprendra des travaux de recherche et développement approfondis sur les exigences techniques et opérationnelles qu’implique la réalisation d’un projet à l’échelle commerciale.
Les activités qui seront entreprises comprennent, entre autres :
- poursuivre les essais te des allers-retours Australie – Japon ;
- entreprendre les activités d’approbation réglementaire ;
- enquêter sur le modèle économique du projet ;
- améliorer les technologies pour réduire les coûts et l’intensité de carbone tout au long de la chaîne d’approvisionnement ;
- etc…
