L’Australie Ouvre la Voie à un Marché Volontaire des Crédits de Biodiversité

L’Australie lance une consultation sur le développement d’un marché volontaire de crédits de biodiversité, le premier du genre, avec des objectifs précis de restauration écologique et de participation des acteurs privés.

Partager:

Biodiversité en NSW

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Australie initie une consultation pour établir les règles de son Nature Repair Market (NRM), un marché volontaire de crédits de biodiversité. Ce marché doit inciter les entreprises et investisseurs à financer des projets de restauration et de protection de la biodiversité, en créant des opportunités d’investissement qui s’intègrent aux stratégies de gestion de risques environnementaux. L’objectif est de lancer le NRM en 2025, après la législation du 15 décembre 2023. Ce marché se distingue par son approche volontaire et gouvernementale, une première mondiale dans le secteur.
Les crédits de biodiversité ne se confondent pas avec les crédits carbone. Leur valeur repose sur la capacité à maintenir et restaurer la diversité biologique de certaines régions. Ces crédits peuvent atteindre des prix élevés comparés à d’autres produits environnementaux. Par exemple, sous le Biodiversity Offsets Scheme du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, les crédits varient de 400 AUD à 41 000 AUD selon les caractéristiques écologiques et les espèces concernées.

Alignement sur le Modèle des ACCU et Exigences de Conformité

Le schéma du NRM s’inspire de l’Australian Carbon Credit Units (ACCU) administré par le Clean Energy Regulator (CER), qui en supervise également le fonctionnement. La consultation actuelle s’intéresse aux modalités d’enregistrement des projets de biodiversité, à l’émission de certificats, aux normes de vérification, et aux obligations de conformité. Ces éléments visent à définir un cadre solide pour assurer la transparence et la crédibilité des transactions.
Les projets déjà inscrits dans le cadre des ACCU, ou d’autres initiatives de réduction d’émissions, pourraient être éligibles pour le NRM, à condition de se conformer aux méthodes et règles spécifiques de ce dernier. Cela inclut la possibilité de « stacking » de projets, où une même zone géographique pourrait supporter plusieurs projets écologiques sous différentes réglementations. Toutefois, les projets déjà exigés par la loi locale ou nationale seraient exclus pour éviter la double comptabilisation.

Perspectives pour les Investisseurs et Défis de Mise en Œuvre

Les acteurs financiers et industriels voient dans le NRM une nouvelle occasion d’intégrer des stratégies d’investissement durable à leurs portefeuilles. Les projets éligibles devraient proposer des résultats tangibles en matière de biodiversité, ce qui nécessite des méthodologies rigoureuses. Les rapports de projets sont divisés en deux catégories : un rapport initial lors de l’application pour un certificat et des rapports réguliers suivant l’évolution et l’impact des initiatives.
Le gouvernement propose que ces règles évoluent en fonction des retours des parties prenantes et des nouvelles données scientifiques. La consultation en cours vise à affiner ces aspects, tout en s’assurant que le marché reste attractif pour les participants. Il est également question d’exemptions possibles dans des cas spécifiques, permettant une certaine flexibilité pour les projets en cours.

Impact sur le Secteur et Réactions des Parties Prenantes

L’établissement de ce marché pourrait avoir des répercussions importantes sur les pratiques des entreprises australiennes et internationales opérant dans des secteurs liés à l’utilisation des terres, aux infrastructures et à l’exploitation des ressources naturelles. Les retours attendus des entreprises et organisations environnementales sont cruciaux pour adapter le cadre légal et opérationnel du NRM. La consultation, qui se termine le 30 septembre 2024, est une étape essentielle pour évaluer les méthodes et s’assurer que les règles établies serviront au mieux les objectifs de conservation sans compromettre les intérêts économiques.
Les méthodes spécifiques et les critères d’éligibilité demeurent en cours d’élaboration, avec des propositions d’intégration des projets déjà en place dans le cadre des ACCU ou d’autres programmes. Les discussions portent aussi sur l’inclusion de nouvelles technologies de surveillance et d’évaluation des impacts des projets sur la biodiversité, permettant d’améliorer la précision et la pertinence des crédits émis.
Le modèle australien, s’il réussit, pourrait influencer d’autres nations à adopter des cadres similaires pour valoriser la biodiversité tout en répondant aux objectifs économiques et industriels. Le Nature Repair Market est donc surveillé de près par les acteurs internationaux du secteur de l’énergie et de la finance verte.

France : les factures d’électricité resteront stables en 2026 malgré la fin de l’Arenh

Le ministère de l’Économie prévoit une stabilité des tarifs réglementés en 2026 et 2027 pour 19,75 millions de foyers, malgré la suppression du dispositif Arenh et l’instauration d’un nouveau mécanisme tarifaire.

L’Union française de l’électricité publie 50 mesures pour électrifier l’économie française

La fédération du secteur électrique propose un plan complet pour réduire la dépendance aux énergies fossiles en remplaçant leur usage dans les transports, l’industrie et le logement par de l’électricité produite localement.

Le gouvernement tchèque rejette l’ETS2 et alerte sur un désavantage face à la Chine et aux États-Unis

Le nouveau ministre tchèque de l’Industrie veut bloquer le futur système européen d’échange de quotas d’émissions, estimant qu’il nuit à la compétitivité et menace l’industrie nationale face aux puissances mondiales.
en_114018191238540

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.